dimanche 27 septembre 1970

11-Denise "ou la peur de la solitude" 5 octobre 1966 arrivée de Didier

1966 à 1970 Denise


 Baptême première fille de René je pense en 1970

En bas à gauche ma sœur Danielle, Malou, Jean-Claude, Dominique, Didier juste en face, derrière Dominique la femme à René, dans le landau Marie-Laure, à côté Jean-Michel, je ne reconnait pas les autres à droite.

Nous avions certainement accepté l'invitation puisse-que Didier y était...


Né le 5/10/1967 décédé le 23/08/2018


Ghislaine sa sœur la accompagnée jusqu'à son dernier souffle
La veille de son décès elle lui avait murmurée "Je t'aime mon petit frère il lui avait susurré moi aussi  il est parti en paix très tôt le matin du 23 août 2018" 


Arrivée chez Dorel le 30 Janvier 1967

La gélatinographie voir *ici*

J'avais été voir mon patron monsieur Bodart dans l'espoir d'avoir une petite rallonge de salaire, elle m'avait été accepté, mais tellement minime qu'avec les difficultés qui persistaient et devenaient de plus en plus importante, plus qu'une solution chercher ailleurs une autre entreprise qui faisait de la gélatine.

J'avais alors réussi à me faire embaucher chez Dorel l'inventeur de plusieurs procédés entre autre  la gélatinographie, j'avais  été pris avec un meilleur salaire, que chez Industria.

Seulement voilà que malheureusement Denise avait perdu son emploi et donc décida de garder des enfants avec les nôtres, rien n'y faisais alors notre couple commençait à battre de l'aile dispute sur dispute, je n'en pouvais plus.

J'ai résisté encore deux ans, jusqu'en 1970 et un jour comme un lâche, j'ai quitté le domicile après une très grosse dispute, j'ai fait une valise de tout ce que j'ai pus et malgré ses pardons ses excuses je lui dis non, tu as dépassé les bornes, elle avait dit à Ghislaine c'est de ta faute tout ça, ta gâché ma vie, elle ne comprenait pas la pauvre, à presque sept ans elle faisait encore pipi au lit, le docteur disait qu'elle avait dû être traumatisé par quelque chose peut-être la naissance de son petit frère, Denise portait certainement plus d'attention à Didier qu'à Ghislaine, moi j'aurais voulu quelle reprenne un vrai travail, nous aurions eu moins de difficulté, enfin bon, Ghislaine avait des problèmes aux yeux, un jour elle avait confondu le feu vert à la place d'un rouge à un passage pour piétons et c'était fait renversé, heureusement rien de grave, alors si nous avions travaillés à deux nous aurions pus faire mieux, sans aucun doute. 

J'avais rencontré Evelyne dans le métro et je ne voulais pas rater cette nouvelle histoire contre une qui était foutue, alors elle m'avait ouvert les bras ce jour-là, je dirais même, pas que les bras.

Je lisais debout l'exorciste elle aussi alors cela nous avait rapproché surtout quand on vivait tous les deux une horreur, ma femme qui me pourrissait la vie et elle qui avait surpris son mari au lit avec un ami, elle l'avait foutu dehors avec son amant, découvrir son mari Homo à cette époque la honte.

Quelques jours après notre rencontre nous avons été voir ce film culte du moment ensemble.

12-Les Procédés Dorel. A suite--->

samedi 26 septembre 1970

10-Enfin adulte

10-En10-Enfin adulte

Mon service militaire en 1964/65




Cérémonie militaire a Châteauroux  64/65

Je viens de réécrire ce passage de ma vie après une fausse manœuvre j’avais perdu tous mes écrits sur cette dixième page.

Je vais tout de même revenir sur mon service militaire.

      Cette période  je dois le redire m’avait libéré et surtout émancipé de mes parents.                                Mon service militaire ce n’était pas trop mal passé, mis à part cette misère que m’avait faite une pourriture de  sous-officier,  je me dois vous en parler car ça m’avait  profondément marqué, aujourd’hui encore  c’est resté dans  ma  mémoire.

Donc voilà, après mon stage d’apprentissage de deux mois à Tour pour devenir  coiffeur,  et plusieurs semaines  de pratique  sur les cheveux  de camarades tout allait bien jusqu’au jour où ce connard de sergent-chef est venu dans la pièce vétuste qui me servait de salon, qui se trouvait juste à côté du poste de garde,  comme mes  autres camarades  je lui est coupé les cheveux comme je l’avais appris… c’est-à-dire court ce ! ! !  Malgré sa demande « pas trop court » il m’en a voulu,  pourtant la coupe que je lui avais faite  était conforme au règlement ! ! !  Et non je ne l’avais pas compris monsieur voulait garder ses cheveux plus long, il ne m’avait rien dit directement, mais m’avait pris à part pour se plaindre pour lui je l’avais mal coupé, après  ce jour je suis devenu sa tête de turc, je ne peux pas vous dire toute les saloperies qui m’a fait subir corvée de chiotte, de cuisine, de chambre    e t c.

  Un jour je suis allé en ville en  quartier libre, {une permission en quelque sorte} nous avons  rencontré  des amis ricains au centre-ville  de Châteauroux près de la gare juste face au faisan doré, le lieu où tous les jeunes se réunissaient, ce jour-là je  n’avais pas eu de chance pourtant mes camarades m’avaient crié courons il y a la PM  « police militaire » il faut s’avoir que à cette époque nous ne devions jamais quitter nos tenues militaire et oui nous avions bravé l’interdit nous sommes sortis  en civil.

A mon tour j’ai essayé de fuir je fus très vite rattrapé et arrêté pas de chance pour moi le chef de la police militaire pour les Français était le sergent. Il m’avait raccompagné directement en cage {la prison} motif sorti en ville en civile, comme j’avais refusé de dénoncer mes amis le commandant avait doublé ma peine de huit jours de salle de police à dix jours de prison avec obligation de corvées, la journée et planton la nuit devant l’entrée de la caserne « c’était dur » je dormais deux heures , montais la garde deux heures  debout sans bouger grrr,  un enfer je lui en ai voulu à cette ordure.

Je n’ai fait que huit jours au total car il y avait eu de grosses inondations dans les champs,  les récoltes de maïs était compromise c’est alors qu’une comtesse  avec l’aide de la préfecture avait demandé que l’armé vienne sauver ce qui pouvait être sauvé dans les champs de ses métayer,   

L’eau la boue les mains les pieds dans cette merde, pas grave j’étais enfin à l’air libre et puis nous couchions à la ferme bien nourrie, après quelques jours nous avions sauvé plus de la moitié de la récolte.

 Mes camarades ont eu le droit à une petite enveloppe par la patronne des métayers  moi rien pas grave, mais je fus appelé dans le bureau du Capitaine qui me signifia que ma peine était ajournée, et que fini  la coiffure,  je deviendrai un soldat comme les autres « pas grave m’était-je dit… il ne me reste que trois mois à faire ».

Ma vie sexuelle à l’armée

 

Le comble de tout ça c’est que j’avais rencontré une gentille petite coiffeuse je  l’aimais bien,  c’était  juste après une petite portugaise qui travaillait chez des bourges, à cette époque j’étais assez maladroit avec les filles alors avec  elle je n’ai pas bien compris ce qu’elle souhaitait bien sur elle voulait coucher, mais pas dans la chambre de ses patrons qui étaient  en voyages pour deux trois jours.

Je lui avais demandé faute de chambre de s’allonger sur le carrelage du couloir, je me souviens qu’elle avait des petits seins dans un léger soutien-gorge  et bien dur, je l’ai avais caressé en faufilant mes mains dans son corsage serré,  finalement je n’ai rien fait quand je suis descendu  dans sa petite culotte elle avait retenu ma main non je ne veux pas je suis vierge je veux le rester jusqu’au jour de mon mariage je m’étais dit,  c’est comme ça ! ! ! Je n’avais  pas été plus loin, on s’était embrassé en la quittant,  je ne l’avais plus revu.

Avec mon meilleur « pote zut je ne me rappelle plus de son prénom » en se baladant en quartier libre  on avait rencontré deux drôles de dames que l’on s’était  partagé « deux  vieilles d’une vingtaine d’années de plus que nous »  elles cherchaient du sexe jeune,  alors ça avait été très chaud, pourtant je l’avoue ici, j’avais  eu beaucoup de mal à bander, c’était des expertes et après une heure ou deux ça avait été ‘’waouh’’.

Ah oui  une autre  encore.. . Mon pote il avait rencontré une nana bizarre  le truc de cette fille était quelle ne jouissait que avec des gifles mon pote me l’avait offert car il ne supportait plus s’est manière pour jouir, comme moi ça faisait au moins trois mois que je n’avais rien fait avec une fille alors j’ai suivi c’est conseil « je vous passe les détails » après deux trois gifles elle avait pris son pied et moi aussi hi hi  a deux cent à l’heure.

Le temps a passé ! ! !  Bientôt la quille.

Pourtant notre capitaine « Tricotait s’était son nom » avait prévu un combat inter armée avec les Américains de la base militaire de Châteauroux « DEOLE »

Nous avions eu plusieurs entrainement de simulacre de combat, mais là ça été vraiment moins cool surtout à la veille de notre libération avec  cinq autres de ma classe (la 64 2B) mon pote compris, nous avions réussi à nous planquer dans une ferme,  le fermier était trop sympathique nous lui avions dit que nous étions libérable alors il nous avait hébergé dans sa grange planqué dans le foin ça pétaradait dehors nous sommes resté la nuit  entière, notre hôte nous avait réveillé à cinq heure du mat en nous disant que dehors c’était calme, que nous devions partir, nous avions marché à couvert vers notre unité nos camarades avaient battu les Ricain ah ah ha ! ! Avons-nous fait.

Donc le  lendemain matin rencontre du Capitaine avec ses félicitations pour notre victoire contre les Ricains « qui avaient s’emble t’il rien à foute de gagner ou perdre.

Le capitaine nous a remis nos diplômes de bonne conduite et nous a souhaité bonne chance pour notre retour dans la vie civil, après être passé à l’économat pour restituer  nos  paquetages « la chance le mien  était complet ce n’était pas le cas pour tous».

Tous les cinq nous avions passé la grille de la caserne avec le salut des gardes, quel merveilleux souvenir, chacun est parti de retour dans la vie civil et les emmerdes à venir ! ! !


A suivre page 11

09-Obligations, service militaire

Obligations, service militaire 

L’emblème du camp (source Wikipédia) 
Incorporation en Novembre 1964 dans se camp dissous aujourd'hui
Le Camp du Ruchard est un camp militaire situé dans les environs de Villaines-les-Rochers et de Avon-les-Roches en Indre-et-Loire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le camp du Ruchard servit de Centre de Rassemblement des Étrangers.

Les terrains du camp sont achetés à la commune d'Azay-le-Rideau par l'armée française le 21 février 1884. Il fut le terrain de manœuvre des unités d'infanterie de la 9e Corps d'armée de 1884 à 1945. Un bureau de poste y fonctionnait dans les années 1872 (on y utilisait le cachet d'oblitération gros chiffre de numéro 1824).


En tant que centre mobilisateur (CM 32), il servira de support et de terrain de manœuvre au 32° régiment d'infanterie (de réserve), puis au 32° Régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973 et jusqu'à sa dissolution en 1991.


Pot de fin de classe en décembre 1964, après j'ai vraiment été très malade alors je me suis juré, fini l'alcool


Après quatre mois je fus transféré à la caserne Bordesoule dans le 90 RI à Châteauroux36Attaché au corps du premier Janvier 1965 au premier Février 1966


L’original de la  photo de mon livret militaire avait été détruit par Denise.


Que faite vous dans le civil m'avait ont dit moi ! ! !  je travail dans une imprimerie, très bien vous allé faire un stage de coiffeur, bien mon colonel.
Je fus envoyé avec mon baluchon en direction de la ville de Tour à la caserne...Baraguey d'hilliers.

Quartier Baraguey d'Hilliers (Tours)

     90e Régiment d'Infanterie Création 1691 Dissolution 1998
Pays Drapeau de la France France Branche Armée de     terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Châteauroux Surnom Le Magenta Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792







            Première Guerre mondiale Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 Décorations La Croix de guerre 1914-1918


deux palmes

une étoile de vermeil


L'écusson et la fourragère du 90 ème 

Régiment d'infanterie  


Coiffeur militaire


Une fois par semaine j'allais à la Martinerie Fox à Déol 36 pour quelques coups de ciseaux et tondeuse sur les petites têtes blonde de nos amis Ricains

Remplacement de la gendarmerie au palais de justice de Châteauroux 1965


 Cette coupure m'avait été offerte par une amie du journal Nelle République en 1965


Les Américains à Châteauroux1951-1967


Incidences économiques et sociales
  Les américain des usa à Châteauroux 36

Les Américains à Châteauroux étaient les maîtres, les petits français des pauvres gens, bof pas grave ils nous payaient tout, quelle rigolade des boutes en train des fêtards.

Les filles faciles étaient toujours à la recherche d'un petit boy pour arrondir leur fin de mois c'était comme ça, après un chagrin d'amour nous étions là nous, les pauvres bidasses small French pour recoller les dégâts, sentimentaux que faisais les ricains, merci à eux, à Châteauroux il s'était monté une dizaine de boites de nuit, des petits bordel. 
     
 Moi j'avais rencontré une jolie petite brunette qui en l'absence de ses patrons m'invitait pour partager quelques moment chaleureux, c'était avant cette petite coiffeuse, je crois que j'étais son premier amour, le père travaillait comme beaucoup de Castelroussins à la fabrique de tabac, la (CEITA) la mère était aussi dans la coiffure, sinon un important groupe travaillaient d'habitant de Châteauroux travaillaient à la Martinerie Fox.

(Les larbins des Ricains étaient ils appelés par des jaloux)

Tous les quatre mois les amirautés, Franco-américaine organisaient des manœuvres des bons soldats nos amis américains, mais nous avions l'avantage du terrain alors nous avions plusieurs fois gagné contre eux.

Bien sûr c'était bon enfants et sans gloire et se terminait, par un partage d'avis dans un buffet final, avec partage de nos rations militaire, qui avait les meilleurs forcement nous la bouffe c'était notre truc, les ricains à part le chocolat et le chewing-gum, (je rigole bien sur).

La veille de ma libération, combat de nuit, ho non ! ! ! après une marche interminable, avec un groupe de cinq ou six libérables qui avaient avec moi décidés de tirez au flan) nous nous sommes fait trimbaler dans un fourgon à bestiaux  par un paysan Berrichon qui nous avait offert sa grange et quelques cochonnailles, vers quatre heures du mat ça pétaradait de partout nous sommes sorties toute hébétés et avons étés fait prisonnier par les Ricains ha ha ha la rigolade, nous nous étions reposés cinq heures, nous avions dit à nos adversaires {nous plus militaire aujourd'hui libéré, fini le service}.

 Avant midi remise du diplôme de bonne conduite, vérification et restitution du paquetage ouf il ne manquait rien, passage de la porte de la caserne enfin libre.
Une visite à ma petite coiffeuse et la promesse de venir la voir tout les quinze jours des cris des larmes dur séparation, je l'aimais vraiment (enfin bon).
 
Direction la gare de Châteauroux, puis Paris, Saint-Maur-des-Fossés départ pour une nouvelle vie.


jeudi 24 septembre 1970

08-Passage obligé vers la majorité

Passage obligé vers la majorité 

Le samedi après midi, le Dimanche matin travail à l'épicerie de Dédé et Suzanne,
Ouvrier qualifier la journée,  le soir  deux heures de petits boulots, par ci par là.

Chez moi j'était devenu muet, juste bonjour, bonsoir, merci, au revoir, je n'en pouvais plus des injustices contre moi, mes affaires que je m'achetais avec mes heures  après le boulot, je les retrouvaient sur le dos de mes frangins, je devais laver et repasser mes affaires, je ne peu absolument pas marquer toute les vexations que j'avais subis, alors franchement j'étais devenu un inconnu, alors il était temps que je parte.

 Le père décédé le 18 Octobre 1971
La mère avec le dernier, enfin Patrick onzième
*********
Ma mère est décédée le 26 mai 2012

Enfin l'armée j'y suis allée en courant {enfin presque}, la veille pas un mot j'ai préparé un bardât de mes affaires préférés j'ai laissé le reste, le matin je suis parti sans regret, très tôt personne était levé personne pour pleurer mon départ "la haine", pas grave le cœur lourd je suis arrivée à la gare de Lyon, avec mon billet de transport de l'armée payé par l'état ..

Mon service militaire de Novembre 1964 à Février 1966
 Soldat coiffeur

L'armée

07-Adolescence et turbulences dangereuse

Adolescence et turbulences dangereuse


Douze ans avec ma Marraine Geneviève

   Avec ma marraine en 1957 de rares moment avec elle mon oncle ma cousine et mon cousin.

    Elle était la compagne de mon oncle Mathieu André le premier fils de ma grand-mère, d'ailleurs mon oncle André a remplacé mon parrain Toto à ma première communion.

Toto était le mari d'Amélie (Mélie) une cousine germaine de notre mère, j'ai peu de souvenir avec lui, j'aimai bien aller chez ma tante Mélie et retrouver ma cousine Solange ma tante aimait bien boire son petit coup en bas de leur rue, des Boulets dans le vingtième arrondissement, en grandissant j'adorais, avec des copains jouer au billard au baby foot et au flipper au Capétien une brasserie pour jeunes rue des boulets justement, j'allais voir ma tante et descendais retrouver mes amis.

J'ai passé de très agréable moment dans c'est deux familles moment trop court. Mon oncle Mathieu et Geneviève avaient deux enfants, Monique et Jean-Claude, je voyais très peu Monique qui était en pensionna, mais  avec Jean-Claude mon cousin plus âgé que moi, quand je passai le week-end avec  eux il me donnait une autre idée de façons de vivre plus libre, mais pas seulement à Champigny 94 dans les années cinquante il y avait beaucoup de terrain vague alors ont jouaient au petit soldat.


12 ans

Première communion ci-dessus à gauche Raymond, en aube Lucien(moi) René, enfin Jacques.
Avec le Brassard René et moi Lucien j'ai comme parrain de communion mon oncle André Mathieu.

Treize ans en colonie de vacances à Pontarlier Doub 25



Il fallait bien passer le temps 



Quand je n'étais pas en vacances je traînais dans la rue avec les copains, nous habitions, 51 rue Croulebarbe Paris treizième, cette rue est en pente, alors nous avions trouvé dans une usine, plus haut des gros roulements à billes qu'ils jetaient {une planche, deux bouts de bois où tasseaux nous arrondissions les bouts et entrions en force les roulements un simple clou les retenaient, un axe central tenait le tasseau de devant et servait de dérive, à l'arrière le tasseau était fixe et sa roulait}. 

Chaque fois qu'il y avait des conneries de faite c'était toujours de la faute de Lucien une fois en rentrant de l'école j'ai été roué de coups par mon père, j'ai plus tard, compris pourquoi, mon frère Alain avait jeté une lettre par la fenêtre, elle disait que nous étions des enfants maltraités, tout ça parce que les parents l'avaient privé de sortie la veille.

Je n'ai rien dit, je savais pour la lettre un voisin m'avait confondue avec Alain à la fenêtre, en donnant la lettre non ouverte à mes parents, il a dit que c'était moi qu'il l'avait jeté par la fenêtre.

Après ce jour-là Alain était devenu plus protecteur avec moi, souvent les parents me disaient, que j'avais de la chance d'être protégé par Alain.

Le premier avril 1957/58 je ne sais plus 

Quai de la Rapée Paris Arrondissement 12e

                                
 

Nouveau déménagement au 38, quai de la rappée Paris douzième arrondissement, une très grande cité de logement à loyer modéré, nos parent eurent un F5 au troisième étage d'un bloc de quatre, pour l'école nous allions dans le quartier de Bercy, aujourd'hui pas très loin du ministère des finances, et du POPB parc des sports et festivals, rue Villiot  juste au coin se tenait le siège de l'usine du frère de notre grand-père il arrivait donc que notre mère rencontrait son père à la sortie de l'usine.
  • 1889
    Cléo
    Jacob Delafon naît de l'association de messieurs Emile Jacob et Maurice Delafon qui prévoient en cette fin de siècle le développement de l'hygiène et de l'hydrothérapie. Ils fondent dès lors une usine à Pouilly-sur-Saône (21) et entreprennent la fabrication de sanitaires en grès émaillé.
    Le développement constant de la fabrication des appareils sanitaires les amène à faire l'acquisition d'une usine à Belvoye (Dole-Jura – 39 ). Celle-ci se spécialise dans la production d'un nouveau produit, le « granit-porcelaine », qui rapidement vaut à la Société une notoriété mondiale.

 

Des vacances avez vous dit


En 1957/58 Avec mon frère René cette fois nous avons été placés par le secours catholique dans une famille, pour moi, une famille d'agriculteurs, très sympathique, Monsieur et madame Beau à Nancray dans le Doubs 25 pas très loin de Besançon. 

René (pourquoi lui avait étés placé dans une famille de particulier) donc de vrai vacances pour lui, après Raymond, un an plutôt que j'avais été obligé d'accompagner en aérium, René sauf que là  j'ai commencé à voir mes parents autrement et avec le temps les choses ne ce sont pas arrangés vous verrez pourquoi, j'ai donc commencé à avoir de la rancœur contre eux voilà pourquoi, moi j'ai étés obligé de travailler à treize, quatorze ans et pas René je n'ai jamais eu de réponse, qui me satisfaisait.

A 13/14 ans le travail des champs était très dur, heureusement que la gentillesse de ma famille d'accueil m'encourageais à me surmener, le matin levé à cinq heures à dix heures stop pour le casse croûte, de la charcuterie très varié remplissait la table, avec grande tranches pain de campagne. 

J'aimais bien ce moment, j'avais pour mission d'aller à la cave pour tirer la piquette au tonneau (La piquette est un petit vin peu alcoolisé élaboré en faisant passer de l'eau sur le marc de raisin avant son pressurage). 
                               
 Après le casse croûte retour dans les champs jusqu'à midi ou treize heures, selon l'avancement du travail, le  commis Italien et nous devions rassembler les bottes et les charger dans la charrette à cheval,  fauché deux jours avant, avec le soleil l'herbe avait vite séché elle était devenue du foin, la fille de la maison et sa mère après le séchage avaient fait des bottes, nous avions plus qu'à les charger à la fourche dans la charrette  après ce travail nous devions passer sur le sol un grand râteau, rien ne devait rester, le soir au retour à la ferme nous devions rentrer les vaches la traites, donner à manger aux cochons, une soupe et au lit, le premier jour j'ai eu mal partout, mais j'ai   dormi comme un loir.
    
 À oui René lui comme il était plus fragile que moi (à bon), lui avait été placé dans une famille, non fermière en face de la ferme où j'étais, nous nous retrouvions le dimanche après midi il y avait souvent des tournoies de quilles en bois entre villageois, le principe était le même que le bowling sauf que  c'était les gamins qui relevaient les quilles, à la fin de chaque partie nous avions une petite pièce, c'était très gentil de la part des participants c'était le moyen d'avoir de  la menue monnaie.

Après les vacances pour René nous pensions  rentrer chez les parents au quai de la rappée Paris douzième  mais non, nous avions étés déplacé par le secoure catholique dans un village un peu plus bas dans une vallée, je crois me souvenir que le village s'appelait Bouclans.

C'était à la moitié de septembre, notre nouvelle famille d'accueil s'appelaient Wicky ils étaient originaires de Paris , qu'elle  chance de nous retrouver dans une famille sympathique surtout moi j'allais enfin me reposer, je me souviens d'une chose c'était des personnes très simples, après l'école le soir les aînés nous aidaient pour les devoirs et après la soupe nous écoutions les feuilletons de la radio "ça va bouillir"  la famille DURATON et l'homme à la voiture.
                          
Toute la famille et bien sur nous étions assis autour de la table après avoir avalé un soupé simple et léger, nous écoutions les émissions de radio sur un vieux poste à lampe ça va bouillir...La famille Duraton, Pierre-Jean Vaillard, Anne-Marie Carrière,  Robert Lamoureux, Papa maman la bonne et moi,  Les Parisiennes
nous écoutions  ces super feuilletons quel bonheur c'est émissions.

Nous allions à l'école, il y avait quatre niveaux de classe dans la même ça nous faisait drôle, c'est ça à la campagne, le mercredi nous jouons sur la place du village, deux mois après nous sommes rentrés chez les parents.                                                           
                         
                 14 Ans en 1960 Avec le premier de la dernière série par la main
Dominique  20 mois
                                        
15 ans

Entre 15 et 19 ans j'ai vécu un vrai naufrage, j'étais entré dans une incompréhension et un mutisme total, je n'acceptais plus l'autorité parentale, je cherchais tous les prétextes pour m'évader de ma famille, soit dans un bouquin où avec mon travail, tous les fins de mois le peu que je gagnais comme apprentis dans un atelier de reprographie, je devais le donner aux parents, je n'avais le droit qu'à dix pour cent cela me révoltait je n'étais pas responsable de cette grande famille, alors je faisais en dehors en tas de petits boulots, j'ai pu comme cela me payer mon premier vélo et plus tard une mobylette. 

    
17 ans


Le début des yéyés 

Les expressions « les yéyés » ou encore « la période yéyé », usités à posteriori,

 couvrent généralement la totalité des années 1960-début 1966 (quand ce n'est pas

 toute la période sixties), sans distinction entre les genres musicaux, les artistes de la

 nouvelle génération, les créations originales et les adaptations, alors que « le

 yéyé » stricto sensu débute à l'automne 1961 avec l'avènement du twist et prend fin

 au printemps 1966. 

 
Je voulais moi aussi écouter des tubes, faire de la musique, sortir avec des filles aller au cinéma, apprendre à danser, et bien non non travailler, travailler, encore travailler.

Par chance ce fut possible avec l'aide de cette famille plus ouvert que la mienne plus moderne pour l'époque, à la différence de nos parents que l'ont disaient qu'ils très vieille France.
       
 Communion de Danielle, la mère et Dominique 9 ans à droite, Danielle 13 ans, Patrick 5 ans,  au centre la tante Raymonde,  Thierry 7 ans à Gauche, mai/juin 1968
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                                                             Un peu d'air libre

    Enfin vint la rencontre à 15 ans environ avec ce couple et leurs trois filles Annie et Suzanne, la grande Annie et la petite Annie, la fille d'André "donc la grande Annie"il l'avait eu quelques années plutôt, avec une première compagne décédée, il a avait après le décès de celle-ci, chercher un couple pour tenir son petit commerce, place d'arme à Saint Maure des fossés, travaillant souvent le soir aux urgences de la transfusion sanguine de l'hôpital Saint Antoine, hôpital (où je suis né) à Paris douzième.

Un de ses collègue, cherchait un travail pour sa femme, alors André lui a proposé de la faire venir pour l'aider dans son petit commerce, elle acceptât car avec deux petites filles et le seul salaire de son mari ne suffisait plus, ce travail était providentiel.

 Je vous passe des détails, mais c'est comme ça que André et Suzanne ce son connu, aimés et vécurent heureux ensemble avec leurs trois filles.

  Et moi comment je suis arrivé chez eux {attention c'est un peu compliqué} et bien la sœur d'André était mariée avec le frère de la femme de mon oncle André Mathieu {rappelez vous "André" le premier fils de ma grand mère maternelle}et Geneviève donc sa femme, était ma marraine, je ne là remercierait jamais assez de m'avoir fait rencontrer se couple.

  Suzanne et leurs filles m'avaient vraiment appris beaucoup de choses, nous avons passés de merveilleux moments, les filles m'avaient même appris quelques pas de danses malgré tout je travaillais dur à la boutique, ranger des casiers de conserves de légumes et dans la cave les casiers d'eaux et de vin, j'aidais André pour les livraisons.

 André Waechter avait été chauffeur dans les années 25/30 en ce temps là quand un bus crevait c'est le chauffeur devait changer la roue du véhicule seul, un jour justement après une crevaison le cric n'avait pas supportée le poids du bus, il était tombé et lui avait écrasé la jambe, l'amputation après l'accident, il marchait avec une prothèse qui le faisait souffrir, voilà pourquoi j'étais le bienvenue, pour le coup de main à la boutique.

Ces personnes mon fait découvrir, l'affection, l'amour, la tendresse c'était nouveau pour pour moi tout ça.

Premier amour

 Elle s'appelait TITA ou Tina, c'est Annie "Monfirmé" qui me l'avait présentée, j'étais au ange avec elle, je venais juste d'avoir 17 ans elle devait avoir 16 ans, nous nous cachions dans  l'escalier qui montait aux appartements, de la boutique et restions de long moments à nous embrasser, elle était toute petite une jolie brune, italienne.

Elle ne parlait pas beaucoup le Français, pas grave je me sentais tellement bien contre elle, ses lèvres avait un bon goût de miel.

Et puis j'ai reçu plusieurs avertissement (comme quoi les familles Calabraises, Italienne ne plaisantaient pas avec leurs filles) qu'il fallait que j'arrête cette relation sinon ! ! !
Alors peu courageux, j'ai pas eu le cran de continuer cette belle histoire.

J'ai payé longtemps cette amour raté, car ma vie sentimentale en fut très perturbé.
Je n'ai jamais oublier ce premier amour TITA...

Apprentissage

    Après un apprentissage dans une école professionnelle des métiers du cuir.

pour être soit cordonnier, ou finir à la chaîne dans une usine de fabrication de chaussures, non je ne voulais pas travailler à la chaîne encore moins en usine.


De toute façon je refusais de retourner au lycée, je voulais vraiment comme mes trois autres frères Jean-Claude, Alain et René, gagner de l'argent.

Déjà dans le petit atelier ou travaillait Alain, le chef d'atelier avait accepté de me prendre pour travailler, pendant mes temps libres d'école, mes débuts dans la reprographie.

L'atelier Beuthier était alvéolé en plusieurs spécialités, le façonnage de plans, le tirage Diazographie la photo copie, le service course, les bureaux, chaque atelier était séparé par une cloison de verre, alors je voyais les gélatineurs qui s'activaient autour d'une grande table j'étais fasciné par leur travail, j'ai dit à Robert le chef d'atelier c'est ça que je veux faire, mais et l'école m'avait-il dit, oui mais je n'aime pas, bon  prend ces adresses et va te présenter en mon nom, avec tes parents, ils  te prendrons surement comme apprenti.

J'ai donc commencé mon apprentissage dans un très petit atelier qui faisait que de la gélatine, le chef était très dur avec moi le patron beaucoup moins, je suis resté moins de six mois, après cette expérience, toujours grâce aux adresses de Robert, je suis rentrée  chez Industria leader aujourd'hui de la reprographie .

Mon patron s'appelait Bodart, je suis resté chez lui jusqu'en 1967 en incluent mon service militaire de novembre 1964 à février 1966, je me souviens de mon chef d'équipe William Mallefilatre, le responsable du service diazographie c'était Fauvet.

Mes 15, 19 ans je pense que ces  années là, m'ont marqués pour les années avenir, à commencée par ma vie sentimentale, dès l'âge de 15 ans j'ai eu des amours passager, c'était le temps des YéYés le temps des pédales Wah Wah, tout le monde voulaient chanter avoir son petit groupe, cherchais dans les radios crochet, à se faire un nom, sans talent et pas beaucoup de culot c'était  impossible.

  Les filles voulaient être les premières fanes d'un groupe qui gagnerait le cocotier alors les rencontres se succédèrent, des rencontres, d'un soir d'un jour.

Le temps des blousons noirs, des bagarres entre bandes rival, avec les chaînes de vélo.
Le temps des concerts ou les jeunes de mon âge cassait tout dans les salles, la folie des yéyés Gène Vincent Jerry Lee Lewis Chuck berry E T C, le petit Hallyday en concert au palais des sports le carnage je m'en souviens ça avait  fini en hécatombe. 
                              

Notre grand-mère paternelle est décédée une semaine après notre père le 27 Octobre 1971