11 – Denise, ou la peur de la solitude
5 octobre 1967 : arrivée de Didier
De 1966 à 1970, Denise…
Je me souviens du baptême de la première fille de René, c’était, je crois, en 1970.
En bas à gauche sur la photo : ma sœur Danielle, Malou, Jean-Claude, Dominique, Didier juste en face, derrière Dominique la femme de René, dans le landau Marie-Laure. À côté, Jean-Michel. Je ne reconnais pas les autres à droite.
Nous avions certainement accepté l’invitation puisque Didier y était.

Didier est né le 5 octobre 1967. Il est décédé le 23 août 2018.

Sa sœur Ghislaine l’a accompagné jusqu’à son dernier souffle.
La veille de son décès, elle lui avait murmuré : « Je t’aime, mon petit frère ».
Il lui avait susurré : « Moi aussi ».
Il est parti en paix, très tôt, le matin du 23 août 2018.
Arrivée chez Dorel – 30 janvier 1967
La gélatinographie (voir ici)…

J’étais allé voir mon patron, Monsieur Bodart, pour lui demander une petite augmentation. Elle m’avait été accordée, mais tellement minime qu’avec toutes les difficultés qui persistaient — et devenaient de plus en plus importantes — il ne me restait qu’une solution : chercher ailleurs une entreprise qui fabriquait aussi de la gélatine.
J’avais alors réussi à me faire embaucher chez Dorel, l’inventeur de plusieurs procédés, dont la gélatinographie. J’y avais obtenu un meilleur salaire que chez Industria.
Mais voilà, Denise avait malheureusement perdu son emploi.
Elle avait alors décidé de garder des enfants, en plus des nôtres.
Rien n’y faisait… notre couple commençait à battre de l’aile. Dispute sur dispute. Je n’en pouvais plus.
J’ai résisté encore deux ans.
Et puis, un jour de 1970, après une grosse dispute, comme un lâche, j’ai quitté le domicile.
J’ai fait une valise avec tout ce que j’ai pu.
Et malgré ses pardons, ses excuses, je lui ai dit non : « Tu as dépassé les bornes. »
Elle avait dit à Ghislaine :
— C’est de ta faute, tout ça. T’as gâché ma vie.
La pauvre ne comprenait pas. À presque sept ans, elle faisait encore pipi au lit.
Le docteur disait qu’elle avait probablement été traumatisée, peut-être par la naissance de son petit frère.
Denise portait sûrement plus d’attention à Didier qu’à Ghislaine.
Moi, j’aurais voulu qu’elle reprenne un vrai travail.
Nous aurions eu moins de difficultés, j’en suis certain.
Ghislaine avait aussi des problèmes aux yeux.
Un jour, elle avait confondu le feu rouge et le feu vert à un passage piéton. Elle s’était fait renverser.
Heureusement, plus de peur que de mal.
Je suis convaincu que si nous avions travaillé tous les deux, nous nous en serions mieux sortis. Sans aucun doute.
J’avais rencontré Evelyne dans le métro.
Et je ne voulais pas rater cette nouvelle histoire, contre une autre qui était foutue.
Elle m’avait ouvert les bras ce jour-là…
Et pas que les bras.
Je lisais L’Exorciste, debout dans la rame.
Elle aussi.
Ça nous avait rapprochés, surtout qu’on vivait chacun un cauchemar :
Moi, avec ma femme qui me pourrissait la vie.
Elle, qui avait surpris son mari au lit avec un ami.
Elle les avait tous les deux foutus dehors.
Découvrir que son mari était homo, à cette époque, c’était la honte absolue.
Quelques jours après notre rencontre, nous sommes allés voir ensemble ce film culte du moment.
19-1983 Dernière bataille avec Denise
A mag created with Madmagz.
1982, Regard de Denise sur sa vie passée
C'est sûr que quand on n'a pas eu la vie que l'on souhaitait et qu'un jour on se rend compte que son ex-mari a une vie bien rangée, il était temps de le réveiller. Elle avait tellement bourré le crâne de son fils, qu'il en était arrivé à confondre père "le géniteur" et son pseudo "beau-père", l'amant de sa mère, avec qui elle ne passait que des moments de plaisir. Cet amant s'arrangeait pour être bien avec le fils en payant pour réparer ses conneries, de trafics en tout genre.
Didier avait tiré un trait sur son vrai père et refusait de le voir, pourtant celui-ci n'avait jamais manqué à ses devoirs, contrairement à Denise, et avait toujours payé la pension pour Ghislaine et pour lui.
Plusieurs fois, j'étais allé le chercher chez sa mère. Celle-ci m'avait dit qu'il devait être dans un café. Excédé, avec Patricia nous l'avions cherché dans tous les bars du coin, jusqu'à une petite rue où nous avions remarqué plein de jeunes devant la porte. Il était ici, égaré, perdu à 15 ans, certainement alcoolisé, drogué. Il m'avait dit qu'il ne voulait pas me voir et qu'il allait se faire chier chez moi. C'était vraiment trop dur, jamais il ne m'avait parlé comme ça, il n'était plus le gentil fils, bien sage et très réservé, je ne le reconnaissais plus.
Elle avait osé en 1982 faire une demande d'augmentation de pension pour les deux enfants, entre autres pour sa fille. J'avais reçu du tribunal des affaires familiales cet avis : je devais donc payer le double. Eh bien non !
Ghislaine n'allait plus à l'école et elle allait avoir 18 ans, donc je n'avais plus à payer pour elle. Pour Didier, il restait moins de trois ans.
Ma voisine avocate avait plaidé pour que Ghislaine soit désavouée, un désaveu de paternité dans les règles. Je n'ai eu aucun problème à obtenir les témoignages et preuves pour ce désaveu.





En mars 1983, Ghislaine ne s'appelait plus Monnéry, mais avait repris le nom de
sa mère. Gayvrama. Denise
Le drame pour Ghislaine, c'est que cette triste histoire se répétait. Elle avait déjà eu
lieu en 1962, quand Denise était revenue de Madagascar enceinte : sa mère l'avait
foutue dehors. Alors pourquoi avait-elle fait la même chose pour sa fille avant ses 18
ans ? "C'était vraiment dégueulasse". Jetée une deuxième fois dans la rue, rappelez-
vous... Heureusement, la famille de son petit ami avait bien voulu l'accepter dans son
état. J'avais appris tout cela par l'avocate, pour la pension je ne devais plus
rien pour Ghislaine, alors Denise surprise de ne recevoir que la moitié de la pension
réévaluée, avait engagée une nouvelle procédure contre moi. J'avais reçu d'un huissier
de justice une mise en demeure, de payer la totalité de la pension, celui-ci fut par mon
avocate prévenu de la procédure en cours contre la plaignante.
J'avais appris tout cela par l'avocate. Pour la pension, je ne devais plus rien pour Ghislaine. Alors Denise, surprise de ne recevoir que la moitié de la pension réévaluée, avait engagé une nouvelle procédure contre moi.
J'avais reçu d'un huissier de justice une mise en demeure de payer la totalité de la pension. Celui-ci fut, par mon avocate, prévenu de la procédure en cours contre la plaignante.
Il avait fallu le mariage de notre fils Didier pour que Denise retrouve sa fille Ghislaine (la première à gauche). Mais la punition fut qu'elle ne put rencontrer ses deux petits-enfants que Ghislaine avait eus avec celui qui l'avait accueillie à bras ouverts alors que sa mère l'avait foutue dehors.
De cette belle union était née ma première petite fille : Mélanie.
Mon fils Didier est Décédé le 23 aout 2018
RépondreSupprimerQu' elle tristesse que vous avez subit j ai lu votre histoire vous avez eu beaucoup malheurs vous savez j ai eu également des malheurs Daniel est décédé en 1991 à 43 ans ulcère perforé mon fils avait 15 ans et en 2011 20 ans après son père presque jour pour jour à 35 ans accident de la route et depuis je suis seule je n ai jamais refait ma vie je suis dans les Pyrénées orientales depuis 11 ans j habitait Levallois et je suis à la retraite depuis 10 ans en dernier j étais à Torcy ste de reproduction c était le commercial Michel Vadronick que vous avez du connaître et comme la ste n allais pas très bien et que j étais à 4 ans de la retraite j ai demandé mon licenciement économique jusqu'à ma retraite enfin voilà un petit aperçue de mon parcours si vous vous souvenez de nous sur la photo ou vous êtes à l atelier de gélatine je crois reconnaître Daniel il est de dos avec un pull vert clair si vous voulez m envoyer un petit message vous pouvez soirée sur la boite mail ou sur le site merci d avance.Très cordialement.
RépondreSupprimerHo Michelle pardon je viens juste de découvrir ton petit mot désolé.
SupprimerMoi j'ai perdu mon fils Didier le 26 aout 2018 il avait 49 ans
Qu' elle tristesse que vous avez subit j ai lu votre histoire vous avez eu beaucoup malheurs vous savez j ai eu également des malheurs Daniel est décédé en 1991 à 43 ans ulcère perforé mon fils avait 15 ans et en 2011 20 ans après son père presque jour pour jour à 35 ans accident de la route et depuis je suis seule je n ai jamais refait ma vie je suis dans les Pyrénées orientales depuis 11 ans j habitait Levallois et je suis à la retraite depuis 10 ans en dernier j étais à Torcy ste de reproduction c était le commercial Michel Vadronick que vous avez du connaître et comme la ste n allais pas très bien et que j étais à 4 ans de la retraite j ai demandé mon licenciement économique jusqu'à ma retraite enfin voilà un petit aperçue de mon parcours si vous vous souvenez de nous sur la photo ou vous êtes à l atelier de gélatine je crois reconnaître Daniel il est de dos avec un pull vert clair si vous voulez m envoyer un petit message vous pouvez soirée sur la boite mail ou sur le site merci d avance.Très cordialement.
RépondreSupprimerOui michel c'est bien lui
SupprimerQu' elle tristesse que vous avez subit j ai lu votre histoire vous avez eu beaucoup malheurs vous savez j ai eu également des malheurs Daniel est décédé en 1991 à 43 ans ulcère perforé mon fils avait 15 ans et en 2011 20 ans après son père presque jour pour jour à 35 ans accident de la route et depuis je suis seule je n ai jamais refait ma vie je suis dans les Pyrénées orientales depuis 11 ans j habitait Levallois et je suis à la retraite depuis 10 ans en dernier j étais à Torcy ste de reproduction c était le commercial Michel Vadronick que vous avez du connaître et comme la ste n allais pas très bien et que j étais à 4 ans de la retraite j ai demandé mon licenciement économique jusqu'à ma retraite enfin voilà un petit aperçue de mon parcours si vous vous souvenez de nous sur la photo ou vous êtes à l atelier de gélatine je crois reconnaître Daniel il est de dos avec un pull vert clair si vous voulez m envoyer un petit message vous pouvez soirée sur la boite mail ou sur le site merci d avance.Très cordialement.
RépondreSupprimerEt oui je n'oublie pas votre mari Daniel et la jolie jeune femme que vous étier Michelle, moi j'étais déjà marié avec deux enfants ayant adopté la fille de ma première femme Ghyslaine
RépondreSupprimer