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Résumé de ma vie de militaire
10-Enfin adulte
Enfin l'armée j'y suis allée en courant "enfin presque", la veille pas un mot j'ai préparé un bardât de mes affaires préférés j'ai laissé le reste, le matin je suis parti sans regret, très tôt personne était levé personne pour pleurer mon départ "la haine", pas grave le cœur lourd je suis arrivée à la gare de Lyon, avec mon billet de transport de l'armée payé par l'état ..
Obligations, service militaire
L’armée – Obligations, service militaire
Le camp du Ruchard est un camp militaire situé dans les environs de Villaines-les-Rochers et d’Avon-les-Roches, en Indre-et-Loire.
Les terrains du camp ont été achetés à la commune d’Azay-le-Rideau par l’armée française le 21 février 1884. Il fut le terrain de manœuvre des unités d’infanterie du 9e corps d’armée de 1884 à 1945. Un bureau de poste y fonctionnait dès les années 1872 (on y utilisait le cachet d’oblitération « gros chiffre » n°1824).
En tant que centre mobilisateur (CM 32), il servira de terrain d’entraînement au 32erégiment d’infanterie de réserve, puis au 32e régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973,
jusqu’à sa dissolution en 1991.
L’original de la photo de mon livret militaire avait été détruit par Denise.
Quartier Baraguey d'Hilliers (Tours). Là ou j'avais fais mon stage pour être coiffeur à la caserne de Châteauroux mon corps d'affectation. au 90e RI
Résumé de ma vie de militaire
Ce sergent-chef était un ancien militaire de la guerre d’Algérie.
Il en faisait voir à tout le monde.
C’était une vraie ordure, de la pire espèce. J’avais eu
affaire à lui la première fois qu’il avait franchi le salon de coiffure de la caserne.
Malgré sa demande : « Pas trop court », il m’en a voulu. Pourtant, la coupe que je
lui avais faite était conforme au règlement !
Et non, je ne l’avais pas compris : monsieur voulait
garder ses cheveux plus longs. ne m’avait rien dit directement, mais il m’a pris à part
pour se plaindre.
Pour lui, je l’avais mal coupé.
À partir de ce jour-là, je suis devenu sa tête de Turc.
Je ne peux pas vous dire toutes les saloperies qu’il m’a fait subir : corvées de chiottes,
de cuisine, de chambre, etc.
À partir de ce jour-là, je suis devenu sa tête de Turc. Je ne
peux pas vous dire toutes les saloperies qu’il m’a fait subir : corvées de chiottes, de
cuisine, de chambre, etc.
Un jour, je suis allé en ville pendant un quartier libre — une
permission, en quelque sorte.
Nous avons rencontré des amis Ricains au centre-ville de Châteauroux, près de la
gare, juste en face du Faisan Doré, le lieu où tous les jeunes se réunissaient.
Ce jour-là, je n’avais pas eu de chance.
Pourtant, mes camarades m’avaient crié : « Courons ! Il y a la
PM, la police militaire ! »
Il faut savoir qu’à cette époque, nous ne devions jamais quitter nos tenues militaires.
Et oui, nous avions bravé l’interdit : nous étions sortis en civil. À mon tour, j’ai essayé
de fuir. Je fus très vite rattrapé et arrêté.
Pas de chance pour moi : le chef de la police
militaire française, c’était le sergent. Il m’a directement raccompagné en cage (la
prison). Motif : sortie en ville en civil.
Comme j’avais refusé de dénoncer mes amis, le commandant avait doublé ma
peine : de huit jours de salle de police à dix jours de prison avec obligation de
corvées la journée, et planton la nuit devant l’entrée de la caserne..
C’était dur. Je dormais deux heures, puis je montais la garde deux heures, debout,
sans bouger. Grrr… Un enfer. Je lui en ai voulu, à cette ordure. Je n’ai fait que huit
jours au total, car il y a eu de grosses inondations dans les champs : les récoltes de
maïs étaient compromises.
C’est alors qu’une comtesse, avec l’aide de la préfecture, a demandé que l’armée vienne
sauver ce qui pouvait l’être dans les champs de ses métayers.
.L’eau, la boue, les mains, les pieds dans cette merde. Pas grave.
J’étais enfin à l’air libre.
Et puis, nous couchions à la ferme, bien nourris. Après
quelques jours, nous avions sauvé plus de la moitié de la récolte. Mes camarades ont
eu droit à une petite enveloppe offerte par la patronne des métayers.
Moi ? Rien.
Pas grave. Mais je fus appelé dans le bureau du capitaine, qui me signifia que ma
peine était ajournée, et que la coiffure, c’était fini..
Je deviendrais désormais un soldat comme les autres. Pas grave, m’étais-je dit… Il ne
me restait que trois mois à faire.
Ma vie sexuelle à l’armée
Ah oui, une autre encore
Le temps a passé… Bientôt la quille !
Le lendemain matin, rencontre avec le capitaine.
Les gardes nous ont salués.



















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