jeudi 28 novembre 2024

09-Obligations, service militaire

Mon service militaire : de novembre 1964 à février 1966.

 Soldat coiffeur


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Résumé de ma vie de militaire

10-Enfin adulte

La haine.

Enfin l'armée j'y suis allée en courant "enfin presque", la veille pas un mot j'ai préparé un bardât de mes affaires préférés j'ai laissé le reste, le matin je suis parti sans regret, très tôt personne était levé personne pour pleurer mon départ "la haine", pas grave le cœur lourd je suis arrivée à la gare de Lyon, avec mon billet de transport de l'armée payé par l'état ..

Mon service militaire de Novembre 1964 à Février 1966

Cette période  je dois le redire m’avait libéré et surtout émancipé de mes parents. 
Mon service militaire ce n’était pas trop mal passé, mis à part cette misère que m’avait faite une pourriture de  sous-officier,  je me dois vous en parler car ça m’avait profondément marqué, aujourd’hui encore c’est resté dans  ma  mémoire. 
Donc voilà, après mon stage d’apprentissage de deux mois à Tour pour devenir  coiffeur, et plusieurs semaines  de pratique sur les cheveux de camarades tout allait bien jusqu’au jour où ce connard de sergent-chef est venu dans la pièce vétuste qui me servait de salon, qui se trouvait juste à côté du poste de garde, comme mes  autre camarades  je lui est coupé les cheveux comme je l’avais appris… c’est-à-dire court




 Soldat coiffeur



L'armée

Obligations, service militaire 


L’emblème du camp (source Wikipédia) 
Incorporation en Novembre 1964 dans se camp dissous aujourd'hui

L’armée – Obligations, service militaire



Le Camp du Ruchard est un camp militaire situé dans les environs de Villaines-les-Rochers et de Avon-les-Roches en Indre-et-Loire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le camp du Ruchard servit de Centre de Rassemblement des Étrangers.

Les terrains du camp sont achetés à la commune d'Azay-le-Rideau par l'armée 


 le 21 février 1884. Il fut le terrain de manœuvre des unités d'infanterie de la 9e Corps d'armée de 1884 à 1945.
Un bureau de poste y fonctionnait dans les années 1872 (on y utilisait le cachet d'oblitération gros chiffre de numéro 1824).


En tant que centre mobilisateur (CM 32), il servira de support et de terrain de manœuvre au 32° régiment d'infanterie (de réserve), puis au 32° Régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973 et jusqu'à sa dissolution en 1991.


Pot de fin de classe en décembre 1964, après j'ai vraiment été très malade, alors je me suis juré, fini l'alcool


Le camp du Ruchard est un camp militaire situé dans les environs de Villaines-les-Rochers et d’Avon-les-Roches, en Indre-et-Loire.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, le camp du Ruchard servit de centre de rassemblement des étrangers.

Les terrains du camp ont été achetés à la commune d’Azay-le-Rideau par l’armée française le 21 février 1884Il fut le terrain de manœuvre des unités d’infanterie du 9e corps d’armée de 1884 à 1945. Un bureau de poste y fonctionnait dès les années 1872 (on y utilisait le cachet d’oblitération « gros chiffre » n°1824).

En tant que centre mobilisateur (CM 32), il servira de terrain d’entraînement au 32erégiment d’infanterie de réserve, puis au 32e régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973, 

jusqu’à sa dissolution en 1991.


Après quatre mois je fus transféré à la caserne Bordesoule dans le 90 RI à Châteauroux 36 Attaché au corps du premier Janvier 1965 au premier Février 1966


L’original de la  photo de mon livret militaire avait été détruit par Denise.


Que faite vous dans le civil m'avait ont dit moi ! ! !  je travail dans une imprimerie, très bien vous allé faire un stage de coiffeur, bien mon colonel.
Je fus envoyé avec mon baluchon en direction de la ville de Tour à la caserne...Baraguey d'hilliers.

Quartier Baraguey d'Hilliers (Tours). Là ou j'avais fais mon stage pour être coiffeur à la caserne de Châteauroux mon corps d'affectation. au 90e RI

     90e Régiment d'Infanterie Création 1691 Dissolution 1998
Pays Drapeau de la France France Branche Armée de     terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Châteauroux Surnom Le Magenta Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792




            Première Guerre mondiale Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix 

de Guerre 1914-1918 Décorations La Croix de guerre 1914-1918


Deux palmes

Une étoile de vermeil


L'écusson et la fourragère du 90 ème.  Régiment d'infanterie  


Coiffeur militaire


Une fois par semaine j'allais à la Martinerie Fox à Déol 36 pour quelques coups de ciseaux et tondeuse sur les petites têtes blonde de nos amis Ricains ce ! 





 Cette coupure m'avait été offerte par une amie du journal Nelle République en 1965



Remplacement de la gendarmerie au palais de justice de Châteauroux 1965

Les Américains à Châteauroux1951-1967


Incidences économiques et sociales
  Les américain des usa à Châteauroux 36




Résumé de ma vie de militaire

Ce sergent-chef était un ancien militaire de la guerre d’Algérie. 

Il en faisait voir à tout le monde. 

C’était une vraie ordure, de la pire espèce. J’avais eu 

affaire à lui la première fois qu’il avait franchi le salon de coiffure de la caserne. 

Malgré sa demande « Pas trop court », il m’en a voulu. Pourtant, la coupe que je 

lui avais faite était conforme au règlement ! 

Et non, je ne l’avais pas compris : monsieur voulait 

garder ses cheveux plus longs. ne m’avait rien dit directement, mais il m’a pris à part 

pour se plaindre. 

Pour lui, je l’avais mal coupé.


À partir de ce jour-là, je suis devenu sa tête de Turc.


Je ne peux pas vous dire toutes les saloperies qu’il m’a fait subir : corvées de chiottes, 

de cuisine, de chambre, etc. 

À partir de ce jour-là, je suis devenu sa tête de Turc. Je ne 

peux pas vous dire toutes les saloperies qu’il m’a fait subir : corvées de chiottes, de 

cuisine, de chambre, etc. 

Un jour, je suis allé en ville pendant un quartier libre — une 

permission, en quelque sorte. 

Nous avons rencontré des amis Ricains au centre-ville de Châteauroux, près de la 

gare, juste en  face du Faisan Doré, le lieu où tous les jeunes se réunissaient. 

Ce jour-là, je n’avais pas eu de chance. 

Pourtant, mes camarades m’avaient crié : « Courons ! Il y a la 

PM, la police militaire ! » 

Il faut savoir qu’à cette époque, nous ne devions jamais quitter nos tenues militaires.

Et oui, nous avions bravé l’interdit : nous étions sortis en civil. À mon tour, j’ai essayé 

de fuir. Je fus très vite rattrapé et arrêté. 

Pas de chance pour moi : le chef de la police 

militaire française, c’était le sergent. Il m’a directement raccompagné en cage (la 

prison). Motif sortie en ville en civil. 

Comme j’avais refusé de dénoncer mes amis, le commandant avait doublé ma 

peine : de huit jours  de salle de police à dix jours de prison avec obligation de 

corvées la journée, et planton la nuit devant l’entrée de la caserne.. 

C’était dur. Je dormais deux heures, puis je montais la garde deux heures, debout, 

sans bouger. Grrr… Un enfer. Je lui en ai voulu, à cette ordure. Je n’ai fait que huit 

jours au total, car il y a eu de grosses inondations dans les champs : les récoltes de 

maïs étaient compromises. 

C’est alors qu’une comtesse, avec l’aide de la préfecturedemandé que l’armée vienne 

sauver ce qui pouvait l’être dans les champs de ses métayers. 

.L’eau, la boue, les mains, les pieds dans cette merde. Pas grave. 

J’étais enfin à l’air libre. 

Et puis, nous couchions à la ferme, bien nourris. Après 

quelques jours, nous avions sauvé plus de la moitié de la récolte. Mes camarades ont 

eu droit à une petite enveloppe offerte par la patronne des métayers. 

Moi ? Rien. 

Pas grave. Mais je fus appelé dans le bureau du capitaine, qui me signifia que ma 

peine était ajournéeet que la coiffure, c’était fini.. 

Je deviendrais désormais un soldat comme les autres. Pas grave, m’étais-je dit… Il ne 

me restait que trois mois à faire.


Ma vie sexuelle à l’armée


Le comble de tout ça, c’est que j’avais rencontré une gentille petite coiffeuse. Je l’aimais bien. 

C’était juste après une petite Portugaise qui travaillait chez des bourges.

À cette époque, j’étais assez maladroit avec les filles. 

Alors avec elle, je n’ai pas bien compris ce qu’elle souhaitait. Bien sûr, elle voulait coucher, 

mais pas dans la chambre de ses patrons, qui étaient en voyage pour deux ou trois 

jours. Je lui avais demandé, faute de mieux, de s’allonger sur le carrelage du couloir. 

Je me souviens : elle avait des petits seins, dans un léger soutien-gorge bien dur. 

Je les avais caressés, en glissant mes mains dans son corsage serré.; Finalement, je 

n’ai rien fait. 

Quand je suis descendu dans sa petite culotte, elle a retenu ma main : — 


Non, je ne veux pas, je suis vierge. Je veux le rester jusqu’au jour de mon mariage. Je 

m’étais dit : « C’est comme ça ! » Je n’étais pas allé 

plus loin.. 

On s’était embrassés en se quittant. Je ne l’ai plus jamais revue. 

Avec mon meilleur pote (zut, je ne me rappelle plus de son prénom), on se baladait en 

quartier libre. 

On avait rencontré deux drôles de dames qu’on s’était partagées : deux femmes plus 

âgées, une vingtaine d’années de plus que nous. 

Elles cherchaient du sexe jeune. 


Alors oui, ça avait été très chaud. 

Mais je l’avoue ici, j’ai eu beaucoup de mal à bander. C’étaient des expertes. après 

une heure ou deux, ça avait été… waouh.


Ah oui, une autre encore


Mon pote avait rencontré une nana bizarre. Le truc avec elle, c’était qu’elle ne 

jouissait qu’avec des gifles. 

Mon pote me l’avait « offerte » parce qu’il ne supportait 

plus ses manières. 

Moi, ça faisait au moins trois mois que je n’avais rien fait avec une fille, alors j’ai 

suivi ses conseils (je vous passe les détails). Après deux ou trois gifles, elle avait pris 

son pied… et moi aussi. Hi hi. À deux cents à l’heure.


Le temps a passé… Bientôt la quille !


Pourtant, notre capitaine — Tricotet, c’était son nom — avait prévu 

un combat interarmées contre les Américains de la base militaire de Châteauroux 

(Déols). 

On avait eu plusieurs entraînements,  des simulations de combat, mais là, c’était 


moins cool. Surtout à la veille de notre libération. Avec cinq autres de ma classe (la 

64 2C), mon pote compris, on avait réussi à se planquer dans une ferme. 

Le fermier était super sympa. 

On lui avait dit qu’on était « libérables », alors il nous 

avait hébergés dans sa grange, planqués dans le foin.. 

Ça pétaradait dehors, est restés là toute la nuit. 

Notre hôte nous a réveillés à cinq heures du mat’ 

:Dehors, c’est calme. Vous devriez repartir. 

On a marché discrètement vers notre unité. Nos camarades avaient les Ricains. Ah 

ah ah ! « Avions-nous fait ! »


Le lendemain matin, rencontre avec le capitaine.


Félicitations pour notre victoire contre les Ricains — qui, semble-t-il, n’en avaient rien 

à foutre de gagner ou de perdre. 

Il nous a remis nos diplômes de bonne conduite, et nous a souhaité bonne chance pour 

notre retour à la vie civile. 

Après être passés à l’économat pour restituer nos paquetages (la chance : le mien 

était complet, ce n’était pas le cas pour tout le monde), nous avons franchi la grille de 

la caserne.


Les gardes nous ont salués.


Quel merveilleux souvenir. Chacun est parti, de retour dans la vie civile…                 

Et les emmerdes à venir. 

 

 

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