samedi 26 septembre 1970

10-Enfin adulte

10-En10-Enfin adulte

Mon service militaire en 1964/65




Cérémonie militaire a Châteauroux  64/65

Je viens de réécrire ce passage de ma vie après une fausse manœuvre j’avais perdu tous mes écrits sur cette dixième page.

Je vais tout de même revenir sur mon service militaire.

      Cette période  je dois le redire m’avait libéré et surtout émancipé de mes parents.                                Mon service militaire ce n’était pas trop mal passé, mis à part cette misère que m’avait faite une pourriture de  sous-officier,  je me dois vous en parler car ça m’avait  profondément marqué, aujourd’hui encore  c’est resté dans  ma  mémoire.

Donc voilà, après mon stage d’apprentissage de deux mois à Tour pour devenir  coiffeur,  et plusieurs semaines  de pratique  sur les cheveux  de camarades tout allait bien jusqu’au jour où ce connard de sergent-chef est venu dans la pièce vétuste qui me servait de salon, qui se trouvait juste à côté du poste de garde,  comme mes  autres camarades  je lui est coupé les cheveux comme je l’avais appris… c’est-à-dire court ce ! ! !  Malgré sa demande « pas trop court » il m’en a voulu,  pourtant la coupe que je lui avais faite  était conforme au règlement ! ! !  Et non je ne l’avais pas compris monsieur voulait garder ses cheveux plus long, il ne m’avait rien dit directement, mais m’avait pris à part pour se plaindre pour lui je l’avais mal coupé, après  ce jour je suis devenu sa tête de turc, je ne peux pas vous dire toute les saloperies qui m’a fait subir corvée de chiotte, de cuisine, de chambre    e t c.

  Un jour je suis allé en ville en  quartier libre, {une permission en quelque sorte} nous avons  rencontré  des amis ricains au centre-ville  de Châteauroux près de la gare juste face au faisan doré, le lieu où tous les jeunes se réunissaient, ce jour-là je  n’avais pas eu de chance pourtant mes camarades m’avaient crié courons il y a la PM  « police militaire » il faut s’avoir que à cette époque nous ne devions jamais quitter nos tenues militaire et oui nous avions bravé l’interdit nous sommes sortis  en civil.

A mon tour j’ai essayé de fuir je fus très vite rattrapé et arrêté pas de chance pour moi le chef de la police militaire pour les Français était le sergent. Il m’avait raccompagné directement en cage {la prison} motif sorti en ville en civile, comme j’avais refusé de dénoncer mes amis le commandant avait doublé ma peine de huit jours de salle de police à dix jours de prison avec obligation de corvées, la journée et planton la nuit devant l’entrée de la caserne « c’était dur » je dormais deux heures , montais la garde deux heures  debout sans bouger grrr,  un enfer je lui en ai voulu à cette ordure.

Je n’ai fait que huit jours au total car il y avait eu de grosses inondations dans les champs,  les récoltes de maïs était compromise c’est alors qu’une comtesse  avec l’aide de la préfecture avait demandé que l’armé vienne sauver ce qui pouvait être sauvé dans les champs de ses métayer,   

L’eau la boue les mains les pieds dans cette merde, pas grave j’étais enfin à l’air libre et puis nous couchions à la ferme bien nourrie, après quelques jours nous avions sauvé plus de la moitié de la récolte.

 Mes camarades ont eu le droit à une petite enveloppe par la patronne des métayers  moi rien pas grave, mais je fus appelé dans le bureau du Capitaine qui me signifia que ma peine était ajournée, et que fini  la coiffure,  je deviendrai un soldat comme les autres « pas grave m’était-je dit… il ne me reste que trois mois à faire ».

Ma vie sexuelle à l’armée

 

Le comble de tout ça c’est que j’avais rencontré une gentille petite coiffeuse je  l’aimais bien,  c’était  juste après une petite portugaise qui travaillait chez des bourges, à cette époque j’étais assez maladroit avec les filles alors avec  elle je n’ai pas bien compris ce qu’elle souhaitait bien sur elle voulait coucher, mais pas dans la chambre de ses patrons qui étaient  en voyages pour deux trois jours.

Je lui avais demandé faute de chambre de s’allonger sur le carrelage du couloir, je me souviens qu’elle avait des petits seins dans un léger soutien-gorge  et bien dur, je l’ai avais caressé en faufilant mes mains dans son corsage serré,  finalement je n’ai rien fait quand je suis descendu  dans sa petite culotte elle avait retenu ma main non je ne veux pas je suis vierge je veux le rester jusqu’au jour de mon mariage je m’étais dit,  c’est comme ça ! ! ! Je n’avais  pas été plus loin, on s’était embrassé en la quittant,  je ne l’avais plus revu.

Avec mon meilleur « pote zut je ne me rappelle plus de son prénom » en se baladant en quartier libre  on avait rencontré deux drôles de dames que l’on s’était  partagé « deux  vieilles d’une vingtaine d’années de plus que nous »  elles cherchaient du sexe jeune,  alors ça avait été très chaud, pourtant je l’avoue ici, j’avais  eu beaucoup de mal à bander, c’était des expertes et après une heure ou deux ça avait été ‘’waouh’’.

Ah oui  une autre  encore.. . Mon pote il avait rencontré une nana bizarre  le truc de cette fille était quelle ne jouissait que avec des gifles mon pote me l’avait offert car il ne supportait plus s’est manière pour jouir, comme moi ça faisait au moins trois mois que je n’avais rien fait avec une fille alors j’ai suivi c’est conseil « je vous passe les détails » après deux trois gifles elle avait pris son pied et moi aussi hi hi  a deux cent à l’heure.

Le temps a passé ! ! !  Bientôt la quille.

Pourtant notre capitaine « Tricotait s’était son nom » avait prévu un combat inter armée avec les Américains de la base militaire de Châteauroux « DEOLE »

Nous avions eu plusieurs entrainement de simulacre de combat, mais là ça été vraiment moins cool surtout à la veille de notre libération avec  cinq autres de ma classe (la 64 2B) mon pote compris, nous avions réussi à nous planquer dans une ferme,  le fermier était trop sympathique nous lui avions dit que nous étions libérable alors il nous avait hébergé dans sa grange planqué dans le foin ça pétaradait dehors nous sommes resté la nuit  entière, notre hôte nous avait réveillé à cinq heure du mat en nous disant que dehors c’était calme, que nous devions partir, nous avions marché à couvert vers notre unité nos camarades avaient battu les Ricain ah ah ha ! ! Avons-nous fait.

Donc le  lendemain matin rencontre du Capitaine avec ses félicitations pour notre victoire contre les Ricains « qui avaient s’emble t’il rien à foute de gagner ou perdre.

Le capitaine nous a remis nos diplômes de bonne conduite et nous a souhaité bonne chance pour notre retour dans la vie civil, après être passé à l’économat pour restituer  nos  paquetages « la chance le mien  était complet ce n’était pas le cas pour tous».

Tous les cinq nous avions passé la grille de la caserne avec le salut des gardes, quel merveilleux souvenir, chacun est parti de retour dans la vie civil et les emmerdes à venir ! ! !


A suivre page 11

09-Obligations, service militaire

Obligations, service militaire 

L’emblème du camp (source Wikipédia) 
Incorporation en Novembre 1964 dans se camp dissous aujourd'hui
Le Camp du Ruchard est un camp militaire situé dans les environs de Villaines-les-Rochers et de Avon-les-Roches en Indre-et-Loire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le camp du Ruchard servit de Centre de Rassemblement des Étrangers.

Les terrains du camp sont achetés à la commune d'Azay-le-Rideau par l'armée française le 21 février 1884. Il fut le terrain de manœuvre des unités d'infanterie de la 9e Corps d'armée de 1884 à 1945. Un bureau de poste y fonctionnait dans les années 1872 (on y utilisait le cachet d'oblitération gros chiffre de numéro 1824).


En tant que centre mobilisateur (CM 32), il servira de support et de terrain de manœuvre au 32° régiment d'infanterie (de réserve), puis au 32° Régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973 et jusqu'à sa dissolution en 1991.


Pot de fin de classe en décembre 1964, après j'ai vraiment été très malade alors je me suis juré, fini l'alcool


Après quatre mois je fus transféré à la caserne Bordesoule dans le 90 RI à Châteauroux36Attaché au corps du premier Janvier 1965 au premier Février 1966


L’original de la  photo de mon livret militaire avait été détruit par Denise.


Que faite vous dans le civil m'avait ont dit moi ! ! !  je travail dans une imprimerie, très bien vous allé faire un stage de coiffeur, bien mon colonel.
Je fus envoyé avec mon baluchon en direction de la ville de Tour à la caserne...Baraguey d'hilliers.

Quartier Baraguey d'Hilliers (Tours)

     90e Régiment d'Infanterie Création 1691 Dissolution 1998
Pays Drapeau de la France France Branche Armée de     terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Châteauroux Surnom Le Magenta Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792







            Première Guerre mondiale Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 Décorations La Croix de guerre 1914-1918


deux palmes

une étoile de vermeil


L'écusson et la fourragère du 90 ème 

Régiment d'infanterie  


Coiffeur militaire


Une fois par semaine j'allais à la Martinerie Fox à Déol 36 pour quelques coups de ciseaux et tondeuse sur les petites têtes blonde de nos amis Ricains

Remplacement de la gendarmerie au palais de justice de Châteauroux 1965


 Cette coupure m'avait été offerte par une amie du journal Nelle République en 1965


Les Américains à Châteauroux1951-1967


Incidences économiques et sociales
  Les américain des usa à Châteauroux 36

Les Américains à Châteauroux étaient les maîtres, les petits français des pauvres gens, bof pas grave ils nous payaient tout, quelle rigolade des boutes en train des fêtards.

Les filles faciles étaient toujours à la recherche d'un petit boy pour arrondir leur fin de mois c'était comme ça, après un chagrin d'amour nous étions là nous, les pauvres bidasses small French pour recoller les dégâts, sentimentaux que faisais les ricains, merci à eux, à Châteauroux il s'était monté une dizaine de boites de nuit, des petits bordel. 
     
 Moi j'avais rencontré une jolie petite brunette qui en l'absence de ses patrons m'invitait pour partager quelques moment chaleureux, c'était avant cette petite coiffeuse, je crois que j'étais son premier amour, le père travaillait comme beaucoup de Castelroussins à la fabrique de tabac, la (CEITA) la mère était aussi dans la coiffure, sinon un important groupe travaillaient d'habitant de Châteauroux travaillaient à la Martinerie Fox.

(Les larbins des Ricains étaient ils appelés par des jaloux)

Tous les quatre mois les amirautés, Franco-américaine organisaient des manœuvres des bons soldats nos amis américains, mais nous avions l'avantage du terrain alors nous avions plusieurs fois gagné contre eux.

Bien sûr c'était bon enfants et sans gloire et se terminait, par un partage d'avis dans un buffet final, avec partage de nos rations militaire, qui avait les meilleurs forcement nous la bouffe c'était notre truc, les ricains à part le chocolat et le chewing-gum, (je rigole bien sur).

La veille de ma libération, combat de nuit, ho non ! ! ! après une marche interminable, avec un groupe de cinq ou six libérables qui avaient avec moi décidés de tirez au flan) nous nous sommes fait trimbaler dans un fourgon à bestiaux  par un paysan Berrichon qui nous avait offert sa grange et quelques cochonnailles, vers quatre heures du mat ça pétaradait de partout nous sommes sorties toute hébétés et avons étés fait prisonnier par les Ricains ha ha ha la rigolade, nous nous étions reposés cinq heures, nous avions dit à nos adversaires {nous plus militaire aujourd'hui libéré, fini le service}.

 Avant midi remise du diplôme de bonne conduite, vérification et restitution du paquetage ouf il ne manquait rien, passage de la porte de la caserne enfin libre.
Une visite à ma petite coiffeuse et la promesse de venir la voir tout les quinze jours des cris des larmes dur séparation, je l'aimais vraiment (enfin bon).
 
Direction la gare de Châteauroux, puis Paris, Saint-Maur-des-Fossés départ pour une nouvelle vie.


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