samedi 5 juin 1976

15-Patricia enfin

Pour commencer je vais vous la décrire, brièvement.

ses origines(maternelle)

                                  Sa grand-mère:(maternelle)Christiane


Grand-Mère maternelle de Patricia avec Steph 4 mois

Une mère qui venait d'un milieu peu fortuné, qui avait eu des parents sans origines, ce n'est facile à écrire, je veux dire par là que ses deux parents étaient de l'assistance publique.

Quand ma belle-mère avait raconté la vie passée, de sa mère j'avais fait le rapprochement avec un film sur les enfants de l'assistance publique un temps pas si lointain,


(Trés beau texte)



ça vous forge un caractère en béton et je peux vous dire qu'elle en avait.

Son grand-père:(maternelle) Lucien

Pour son père l'histoire de son enfance, était plus floue, il avait certainement vécu le même traitement que sa femme, avant que leur route se croise 

 Les sœurs et les frères

Il se marièrent et eurent presque six enfants, deux filles, et deux fois des jumeaux, un des jumeaux est mort peu après sa naissance.

   Ses origines (paternelle)


Sa grand-mère : (Paternel) Marie 

J'ai peu d'information les Bretons étant assez secret sur leur vie 
(je ne reviendrai pas sur cette partie)

Son grand-père : (Paternel) Guillaume

Je sais juste qu'il travaillait à la SNCF et qu'il avait fait rentrer beaucoup de sa famille (l'arrivée des Bretons à Paris), il était très bien vu de tous. 
De cette union, était né Jean-Marie mon beau-père et dix ans plus tard, Michel.

Son grand-père est DCD dans sa quarantième année.

La rencontre de ses Parents


Son père Jean-Marie, faisait son service militaire dans une petite caserne, proche de Chartres et dans se petit village MorançezGinette était devenue une très belle jeune fille à seize, dix-sept  ans  beaucoup de garçons déjà se retournaient sur elle, mais la maman veillait sur sa progéniture, elle était toujours là où les jeunes amoureux ne l'attendaient pas, si ce n'était pas la maman c'étaient les frères, à quoi bon ! ! !

Comme Patricia ne souhaite pas trop que je parle de sa famille je vous passe les détails.

Sa mère était tombée enceinte à 17 ans, ils se sont mariés et vint au monde Patricia le 9 mai 1954, ils se sont retrouvés à Bobigny ou la mère de    Jean-Marie vivait ils avaient acheté un petit pavillon, lui travaillait comme livreur, elle comme secrétaire de direction, il passa un examen et le réussi, il était devenu chauffeur de taxi, Patricia était gardée par sa grand-mère Marie, elle adorait sa grand-mère, mais entre Ginette et Marie il y avait des atomes crochus.


Et oui ce petit bijou c'est Patricia à 20 mois
Photo prise en janvier 1956

Le temps passa Ginette, arrêta de travailler pour mieux s'occuper de Patricia et de la gestion de la comptabilité de son mari Jean-Marie, très bonne gestionnaire Ginette bien qu'elle n'avait pas fait de grosse étude, après avoir eu son certificat d'étude, sa mère lui avait fait suivre les cours chez Pigier  elle avait eue son diplôme de secrétaire comptable.

Ils c'était acheté un pavillon plus grand, puis un autre en Bretagne qu'il avaient fait construire, puis plus tard un petit appartement F2.


  Patricia grandissait dans cette famille sans histoire, à l'école elle travaillait pas trop mal elle avait eue son certificat d'étude elle fut accepté dans une école professionnelle, pour apprendre le secrétariat et avait obtenue son brevet et une place comme employé dans une caisse, en 1973.

Première fois que je l'ai vu


Patricia 17 ans

Coup foudre à la station Villiers, j'aperçois cette jolie jeune fille, moi l'affreux Lucien, je vois cette petite perle, je me suis dit non ce n'ait pas pour toi, elle est belle, trop classe et puis j'avais cette histoire de divorce qui n'en finissait pas, Evelyne bon bah c'était presque la fin, vraiment ce mois de septembre 1974, bientôt vingt neuf ans, il fallait vraiment que je reprenne ma vie en main.

Encore des mensonges


Sincèrement je n'aurais jamais parié sur un avenir avec elle, alors  chaque fois qu'elle me parlait d'elle et de sa vie ses parents (un père taxi vivant en pavillon et aussi un autre en Bretagne ho la la ) moi j'avais été une fois en Bretagne au mariage d'un frère à Denise, Henri, j'avais trouvé que c'était beau, mais riche.

Alors, j'ai commencé à lui raconter que j'étais commerciale dans l'international que je partais souvent, je m'étais foutu dans un imbroglio compliqué.

Je jonglais avec mes mensonges, quand j'étais soit disant au U S A je prenais le métro plu-tard, pour ne pas la rencontrer, de toute façon elle prenait toujours le métro à la même heure, à quelques minutes près, bien sur.

En 1975 ma séparation fut définitive avec Evelyne, de toute façon, enfin son soupirant (l'ami d'enfance vous vous rappelez) avait fait sa déclaration et sa demande en mariage en même temps.       
                               
Moi je m'étais trouvé une petite chambre de bonne, au sixième étage d'un immeuble haussmannien, rue Legendre proche de mon travail, 17, rue de Tocqueville Paris 17 ème, dans le même temps le divorce contre Denise avait enfin été prononcé il fallait encore payer l'avocat pour avoir la grosse, enfin pour avoir l'acte et qu'il soit notifié en mairie.

Il avait bien fallu que je me confesse enfin un peu au début, un peu après, je lui dis donc la vérité toute la vérité, ça passe ou ça casse, après bientôt huit mois, de notre première rencontre, j'étais certain qu'elle était très accrochée enfin disons, très amoureuse, elle m'en avait voulu c'est certain de lui avoir menti, sur elle tomba de haut, un homme de neuf ans plus vieux qu'elle, encore en divorce et récemment séparé, qu'est-ce que c'est que ce mec-là.

Le plus dur fut le moment où elle du parler à ses parents, de notre rencontre, c'est certain que je n'étais pas un parti idéal, pour leur fille unique, elle ne leur avait pas tout dit sur mon passé, le premier jour pour les ménager.

Nous nous sommes vus de plus en plus et elle commença à me présenter à sa famille la plus compréhensible, entre autre à son cousin, sa femme Liliane, avait quinze ans de plus que lui et un enfant, elle aussi l'avait eue d'un premier mariage, ensemble il avait d'ailleurs eu un autre fils.

Nous nous retrouvions dans la petite chambre un peu à l'étroit, j'aurais bien trouvé un logement plus grand, mais chaque mois je payais la pension, le loyer un peu cher pour un quinze mètres carrés et l'avocat je lui devais encore quelques mois, il me tenait, j'avais la haine de ces gens là. 

Un Evénement va forcer notre destinée 

A jouer avec le feu, malgré certaine précaution, enfin bref Patricia était tombée enceinte deux où trois mois peut-être, nous devions être en avril 1976 ses parents n'avaient pas trop mal pris cette nouvelle, un savon et la solution, fût vite trouvé le mariage.

J'ai vite payé l'avocat, j'avais obtenu la grosse du divorce, les certificats de naissances, la visite médicale obligatoire à cette époque pour se marier, publication des bans.

La date avait étés fixé aux, cinq-Juin 1966, discussion qui devrait-on inviter de mon côté personne, décision des Parents de Patricia, pas de fête ont vous aidera pour vous meubler pour bien commencer votre vie de couple.

Les parents mon loger en attendant le mariage dans leur F-2, ne serais-que pour faire le premier aménagement pour nous et le futur bébé.
 
A quinze jours du mariagePatricia commença à avoir des rougeurs, de drôles de pustules ce n'était pas très beau avoir, vite nous avons consulté le médecin de famille conclusion elle faisait une sorte d'allergie, une intoxication.

Le jour du mariage après la fin des préparatifs, Ginette la mère de Patricia avait maquillé les boutons.

Patricia avait choisie une jolie saharienne j'aimais bien elle moins, moi un petit costume,   nous étions mignons tous les deux. 

 5 Juin 1966 

Beau couple 

Patricia je l'avais bien compris avait eu quelques larmes juste avant la cérémonie, j'avoue mon inquiétude du moment, ouf son oui, est arrivée après quelques secondes. 

Pas d'invités il n'y avait que nous quatre, les parents étaient nos témoins, après le passage devant le Maire de Bondy, notre domicile de jeune mariés, mon tout nouveau beau-père nous avait emmenés pour la photo souvenir chez le meilleur photographe du coin, après la séance de photo direction la ville de Meaux,  il avait réservé une table pour nous quatre. 

Pendant le repas tout simple discussion sur nos projets et ceux de l'enfant à venir, ensuite chacun chez soit enfin, après nos congés de mariage retour au travail et notre nouvelle vie s'organisait tout doucement.

Après quelques jours de mariage le drame, en pleine nuit ma petite femme avait étés prise de très forte douleurs au ventre, suivi d'un écoulement hémorragique important, le médecin de nuit l'avait fait hospitaliser en urgence, elle fut opérée très tôt, surtout très vite, diagnostiquée sans appelle, notre bébé était mort dans son ventre, elle aurait pu mourir d'une septicémie, voilà l'explication des rougeurs, pustules et autres boutons, son médecin traitant n'avait rien vu en 1976 c'est grave.

Je me souviens que des mauvaises personnes, faisaient courir le bruit qu'elle avait provoqué son avortement, ce qui n'était pas bien vu, heureusement que l'obstétrique, qui l'avait opéré avait bien spécifié l'origine de la mort du bébé et nous a rassuré que l'on pourraient avoir d'autre enfant, que ce n'était pas rare la perte d'un premier avant la naissance, chez de jeunes femmes.

Première vacances presque un voyage de noce


Août 1976 la canicule sévis partout une très forte chaleur avait envahie la France.   


Sauf là où nous avions pour nos premiers congés choisis d'aller à Métabief 1000 mètres d'altitude, dans le Doubs nous aurions vraiment dit que tous les nuages arrivaient et tombait sur cette petite station encore peu connue. 































Ici en Suisse sur le lac Léman ou de Genève la montagne était cachée par de nombreux nuages, nous avions vraiment étés arrosés, alors qu'à Paris les gens étouffaient de chaleur nous nous étions bien.

Deux premier mois de mariage ici loin des soucis qui nous attendaient.

C'était vraiment merveilleux ce que l'on vivait, en tout cas moi j'étais certain d'un vrais bonheur partagé, ma nouvelle épouse déjà à cette époque n'aimait pas exprimer ses sentiments, un lègue de son père "Breton d'origine" sans doute.


Voilà une fruitière proche de notre mignonne location.


 De la petite lucarne rectangulaire au-dessus de la porte, allongés sur le lit devant cette fenêtre, nous regardions avec un immense plaisir tomber la pluie, presque tous les jours, alors que partout en France sévissait une très forte canicule.

Ce qui ne nous empêchait pas de visiter les alentours de belles balades, une grosse cure de laitage, lait cru, fromage et bien d'autres spécialités de la région.

Un jour nous sommes allés faire un tour à Besançon visite de la ville et enfin direction Nancray, plus de vingt ans que je n'avais pas mis les pieds dans ce petit village, "vous vous rappelez" de ce village où  j'avais passé quatre mois chez monsieur et madame Beau, j'avais retrouvé leur ferme, mais malheureusement pas la même madame Beau, elle avait étés tuée dix ans plutôt par un cheval attelé, qui s'était emballé la charrette avait roulé sur la pauvre femme et l'avait écrasée.

J'avais parlé à Patricia de cette partie de ma vie et de cette famille, bien sur elle était venue avec moi et avait fait la connaissance de ma famille d'accueil, nous avons rencontré la fille qui habitait une maison plus loin elle était avec son mari Apiculteurs et nous avait offert un pot de miel, le fils travaillait à Besançon.

Monsieur Beau avait arrêté l'agriculture il était à la retraite.


Retour de vacance et enfin la vie en septembre 1976 avait reprit son rythme, avec cette bonne nouvelle, Patricia attendait un enfant, oui nous l'avions voulu elle est née l'année suivante, comme sa mère au joli mois de mai le onze.


Onze Mai 1977  Arrivée de Stéphanie

mardi 30 décembre 1975

14-Divorce et désaveux

Début du divorce 

Après avoir abandonné Ghislaine et Didier devant la porte de mon travail en 1970 j'avais rencontré un avocat, quand il m'avait donnés ses honoraires je suis tombé de haut, mais je ne pouvais rester  dans cette situation d'ambiguïté la petite Evelyne me plaisait bien alors je m'étais dit un jour si nous devions aller plus loin autant être libéré de cette furie "Denise".  


 Enfin un tribunal qui a accepté avec l'aide de cet avoué maître Malherbe de recevoir ma requête comme ils disent, Denise avait donc été condamnée. 


 Elle avait étés condamnée à un droit de visite et une pension de cinquante francs, par enfants elle en avait payé, qu'une seule car je l'avais obligé en retour au tribunal à ce que sa condamnation soit exécutée. 


Elle exerçait, je m'en souviens bien, son droit de visite quand ça l'arrangeait, la famille d'accueil de Normandie qui gardait Ghislaine en avait assez, de ne pas savoir quand elle viendrait, chercher sa fille.


Après l’entrée dans de très grande difficulté et

 la fin de mon histoire avec Évelyne

 En effet à cause de son fils  Christophe, qui ne recevait aucune autorité il n'écoutait personne, alors je commençais de plus en plus à m'engueuler avec Évelyne au début, je lui disais tu ne devrais pas le laisser faire ce qu'il veut, ce gosse ne respecte rien, aucune autorité en plus les parents et  grands parents, d'Evelyne le chouchoutaient et le gâtaient vraiment trop, alors il leurs crachait dans la gueule montait sur la table poussait d'énormes colères personne ne lui disait rien, puis moi j'avais été, avertis de ne pas me mêler de l'éducation de ce  petit monstre.

 Évelyne n'avait jamais acceptée mes enfants et ça c'est la première raison de notre séparation.

 Denise dans le même temps, avait enfin retrouvé un certain équilibre elle avait trouvée un travail après quatre années et un copain routier ,elle pouvait enfin récupérer ses enfants.
 
Après sa demande auprès des services sociaux et des enquêteurs judiciaires ceux-ci  avaient conclus que la mère ne pouvait pas être désavoué, Un nouveau jugement qui ne fut pas en ma faveur, complètement lessivés je lui avait donc proposé de reprendre ses enfants, pour qu'il se retrouve ensemble enfin.

Ghislaine  ne voulait pas vraiment retourner chez sa mère, (je m'en souviens encore elle dit à sa mère de toute façon tu es méchante tu nous as abandonnés) à neuf ans elle avait souffert  de cette séparation, j'en avais la conviction.

Des juges ça non j'avais rendu des enfants à une femme qui les avait abandonnée


J'avais été condamné pour avoir rendu à une mère ses enfants, alors que quatre ans plutôt elle les avait abandonnés. 

Une mère indigne de ce nom et qui n'était jamais survenue à leurs bien-être, sans compter que j'avais été condamné pour avoir adopté une fille qui n'était pas la mienne, mais issus d'un viole par un marchand de tapis malvoyant.

 Ceci était les dire de Denise un aveu quelle m'avait fait au début de notre rencontre voilà, alors à mon tour je me sentais violé par cette justice, qui avait profité de ma faiblesse, pour me donner l'estocade. 

Bien sur j'avais de la haine à cette époque..


Je trouvais que le juge n'y avait pas étés avec le dos de la cuillère, j'étais devenu un voyou et elle recevait des lauriers c'est ça la justice en 1974... 

J'ai assisté à des jugements en tant que juré, oui c'est ça les jurés, ils sont bidons c'est le juge qui leur donne son avis pour les jugements, il est trop juge et partie, forcément les jurés suivent le juge, presque à chaque fois.


Oui j'en avais voulus à se ou c'est juges, de ne pas avoir  tenu compte, que moi je n'avais, pas mis dehors les enfants et encore moins laissé sans rien, je m'étais battu pour leur bien-être, même si ce n'était pas parfait.


J'avais étés condamné à payer chaque mois 500 francs 76,22 euros, elle à cent francs 15,24 qu'elle  n'avait  payé qu'une seul fois.
Ce jugement m'avait achevé, mais il avait aussi eu raison de mon couple avec Évelyne.
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Dernier combat contre la diablesse

Chaque mois pendant huit ans j'ai envoyé en temps et en heure (contrairement à Denise), les Cinq-cents Francs, mais voilà qu'un jour boom, je reçois d'un tribunal une révision de la pension alors qu'il était bien spécifié que cette pension ne devrait pas être révisé sur le coût de la vie.

Mon sang n'avait fait qu'un tour

Elle ne s'était certainement pas attendu à ma réaction, comme par hasard le soir même je rencontre ma voisine, l'avocate comme nous l'appelions, après une longue discussion, j'acceptais un peu à contre cœur ses conseils et  la proposition de faire un désaveu de paternité, je ne savais pas que cela pouvait être encore possible Ghislaine ayant à ce moment-là, dix-sept ans.

Notre voisine l'avocate Martine Sten... souhaitait cinq témoignages, d'amis proches et de la famille,  j'avais eue Alain, ma tante Raymonde qui savait que Ghislaine n'était pas ma fille, Joseph son mari avait été un peu retissant, mais suivi quand même ma tante et enfin Suzanne et Dédé qui n'était pas encore mariés, j'avait donc  eu les cinq témoignages. 
 




 Pour conclure, merci ho toi au fond des ténèbres, pour cette lettre sur papier bleu avec un grand nombre de fautes d'orthographe  et pas les moindres petits vermisseaux de gentillesse, c'est à ce moment que j'ai compris que tu n’étais mon père que comme géniteur.

J'avais rencontré une voyante extralucide, très connue pour des révélations avérées, elle m'avait dit que ma femme allait perdre un parent cher de mort violente, son oncle  Lucien a été tué dans un accident de chasse.

Pour conclure elle m'a dit que mon géniteur n'était  pas celui que l'on pourrait croire, elle voyait des choses qu'elle refusa  de me dire, je voulus  un autre jour la consulter, j'avais eu la tristesse d'apprendre son D C.

j'avais une nuit rêvé que ma mère c'était fait violé par un G I us où un anglais, mon rêve était pas trop précis, bon ce n'était qu'une période là encore de haine, mon père était bien mon père, mais moi je devais certainement être un con d'ado est très dur à géré qui avec le temps  devient encore plus con, mea culpa...



dimanche 1 juin 1975

13-Évelyne Patte

 Moi bof 
Elle était belle mon Evelyne 
Christophe Bougenot  3 ans (DCD à 20 ans) ici avec mon fils Didier 6 ans

Séparation et divorce très compliqué avec Denise

Evelyne Patte jolie rencontre elle travaillait dans le dix-septième arrondissement comme moi, au début nous nous voyons très simplement nous parlions de tout et de rien, ce qui avait dû nous rapprocher c'est sans doute un livre l'exorcise, elle lisait aussi ce bouquin, nous n'avions pas encore vu le film pourtant au box office. 

Evelyne et moi en 1973 

 Cinq-ans pour divorcé

Evelyne avait étés la pour m'aider, oui heureusement elle travaillait comme comptable dans une entreprise d'emballeur layetier d'objets d'art, je n'avais pas honte de dire, qu'elle avait un très bon salaire, alors dès les premiers jours elle m'a tendu la main, je ne lui avait rien caché sur ma vie avec Denise et nos divers déboires, je dois reconnaître qu'il y avait des mois, où je ne pouvais rien apporter à notre couple, entre les avocats, les avoués, les changements de palais de justice et la pension des enfants ma  paie ne suffisait pas, elle me prêtait un peu beaucoup passionnément, si j'ose dire.

Denise m'avait pourrit la vie, sa vengeance fut terriblement insurmontable, {merci à elle} j'ai visité au moins trois villes, surtout leurs palais de justice, Paris, Créteil  enfin celui de la ville de Pontoise, je ne comprenais  pas cet acharnement.

A chaque ville les avocats refusaient de poursuivre le dossier, je payais pour rien, les voleurs c'est gens là me disais je.

 Abandons d'enfants, pour une femme ce n'était pas grave à cette époque à bon ! ! !

 Et voilà le pire, comme chaque jour je prenais mon travail à huit heures du matin une journée comme les autres, avant d'aller au travail  avec Evelyne nous allions prendre un petit café ensemble, dans la brasserie entre nos deux boulots.

Début de journée, notre responsable de service monsieur Gillet, donnait le travail à chaque chef d'équipe (une table trois personnes un chef de table, où d'équipe) première étape,         

démaculage du travail de la veille, (je reviendrais sur ce mot démaculage *ici*) Au environ de onze heures je ne m'en souviens plus exactement, Monsieur Gilet qui était à la réception avec un client, reviens vers moi tout bizarre, va vite au portail une personne veut te voir, j'ôte vite mon tablier, ma blouse et arrive devant l'entrée, Didier et Ghislaine étaient là en cris et larme, leur mère venait de les abandonner, déjà loin elle courait sans se retourner.

 J'ai été m'habiller en vitesse, j'ai retrouvé les enfants, direction Gagny, la mairie aux bureaux des assistantes sociale, j'étais complètement abasourdi, je m'attendais à tout sauf à ça.

  Je m'étais expliqué sur ma situation du moment, mon hébergement chez une amie depuis notre séparation <<je vous passe les détails de mes explications avec les services sociaux>> ils ont trouvé très vite une famille d'accueil en Normandie, vers dix-huit heures un chauffeur de la petite enfance nous avait emmenés dans cette famille, je l'avais accompagné pour rassurer les enfants,  Denise leur avaient fait, un petit bagage de fortune, je vous jure que j'étais très mal et les enfants pas mieux, quel traumatisme pour eux, j'en avais conscience, j'étais certain que leur vie serait marqué, par se triste jour.

 Trois heures après nous sommes arrivées, dans cette famille d'accueil, les enfants étaient à bout de forces, durement touché par cette dur journée ils ce sont écroulés très fatigués, si bien qu'ils ne c'étaient pas doutés de mon départ, entre temps bien sûr j'avais appelé Evelyne, pour lui raconté l'affreuse histoire, de cette journée.

Au retour elle m'attendait, elle m'avait pris dans ses bras je pleurai, mes nerfs avaient lâché.
Le lendemain retour à Gagny, j'avais étés déposé une main courante, pour abandon d'enfants après retour à la Mairie pour les formalités au bureau d'aide sociale, avec l'espoir d'avoir une aide pour la garde des enfants, aide que j'avais obtenu, si peu soit-elle, elle fut directement versée  à la famille d'accueil, je complétais chaque mois. 


Je les appelaient régulièrement, je les est pris plusieurs week-end avec moi, mais Evelyne n'acceptait pas Ghislaine et pour Didier elle le tolérait tout juste alors au final j'allais les voir seul.


Ghislaine qui commençais à se rendre compte de la situation  ne souhaitait plus venir avec moi, d'avoir appris que je n'étais pas son père, fut sans doute un traumatisme supplémentaire pour elle j'avais supposé.


Ghislaine ne voulait plus venir avec nous nous elle préférait rester dans sa famille d'accueil.
Alors avec l'aide des services sociaux d’Aubervilliers, j'ai été rechercher Didier pour l'avoir plus proche de moi je les fais placer dans une autre famille.

Cette nouvelle famille  habitait dans cette grande tour appelé la tour Pariphérique, elle donnait "donne toujours d'ailleurs" devant le boulevard circulaire "le périphérique", Didier n'avait plus grand chose comme affaire valable, je ne m'en étais pas rendu compte, mais il avait beaucoup grandi, avec Evelyne nous l'avons rhabillé complètement.


La photo doit être de 1973 il devait avoir 6 ou 7 ans et Christophe 3 ou 4 ans.


 Tout les deux en Marin le petit Christophe et Didier
Christophe ces tué peu de temps après avoir eu son permis de conduire.

Mon fils Didier viens de mourir d'un cancer après de longues souffrances ce 28 Août 2018 à
50 ans je lui ferrait une page spécial.


1972 Mariage Raymond 


Mariage Danielle 1974

 Enfin mon fils était près de moi chaque week-end nous passions de merveilleux moments ensemble, mais chaque fois que je le ramenais c'était l'horreur des cris des pleures encore et encore, j'en avais vraiment marre.

Malgré tout ça, une bonne nouvelle, enfin j'avais eu mon permis, après trois essais, un premier à l'armé, mais j'avais été piégé en civile c'était interdit à cette époque tu es militaire tu devais resté en militaire "les cons", donc je n'avais pas pu passer mon permis. 




Deuxième essais, je l'avais passé quand j'étais avec Denise, à cette époque c'était dans la voiture et beaucoup à la tête du client, voir même avec des dessous de table et la complicité de l'auto école c'est comme ça que René mon frère l'avait eu comme ça certainement.

 Di-Maria il s'appelait l'inspecteur, un pied-noir, un vrai vice lard  sous sa seule volontés, il jouissait c'était certain, de voir trembler le candidat dans la voiture, je n'avais pas trop mal répondu à ses questions, mais pour le parcours, j'étais en panique complète, calé recalé.

Je le voulais ce putain de permis, Evelyne m'avait offert un 33 tours sur le permis conduire, comment réussir son permis, moi des bouquins, à fond dedans du rabâchage jour et nuit, des cassettes V H F, le permis c'était une grille avec quarante ou cinquante questions sur un écran où passait quatre mises en conditions du code routier, il fallait mettre une croix, sur la ou bien les,         
cases A, B, C, D.

"Di-Maria" "encore lui" était l'inspecteur principal de l'épreuve enfin convocation à la sous préfecture du Raincy dans le 93,  début de l'épreuve, quelle chance je voyais tout ce que j'avais appris par cœur, dernier tableau fin de l'épreuve enfin, arrivée devant mon tortionnaire, il a posé son transparent de contrôle sur ma grille, grrrr une fois deux fois, d'un seul coup il se lève et hurle tous  fière, hé les amis, j'ai un zéro faute là, je n'y croyais plus, sur cinquante candidats le seul à faire zéro faute, je n'en revenais pas, j'ai eu mon papier pour passer la conduite, que j'avais eu en deux passages.

Qui m'avait passé la conduite cette nouvelle, première fois "DI-Maria", il m'avait dit c'est pas mal, mais il vous manque encore un peu de conduite, la Haine il ne comprenait pas, qu'avec sa gueule de métèque de juif errant de pâtre grec 
(chanson de George moustaki -Le Meteque) il ne devait pas se rendre compte qu'il foutait la trouille au candidat.

Deuxième passage, après plusieurs leçons de plus, je suis enfin tombé sur un autre inspecteur, tout s'est bien passé j'étais gonflé à bloc, de toute façon il ne c'était  pas occupé de moi, il discutait avec le moniteur de l'auto école, un ami à lui tien donc, un moment il me dit allé à droite, zut zut zut je vais à gauche et oui je suis ambidextre, pas grave m'avait-il dit, rattraper plus loin trente minutes après je me suis dit bon bah c'est foutu, il sort un carnet jaune, le pose et prend, le carnet rose, hourra  après quelques notes, il m'avait donné mon papier en me disant, bon je vous fais confiance je vous le donne, ouf enfin j'avais mon permis  de conduire.

Le père d'Evelyne nous avait offert sa vieille deux chevaux elle tombait trop souvent en panne, alors nous avions trouvé une belle R8, pas trop chère. 


Nos vacances que dans le sud est ou sud ouest 

La mère d'Evelyne avait de la famille des deux côtés, une année à droite l'autre à gauche, première année de permis la Camargue, en Renault 8 Majeur, avant c'était soit le train ou tassé dans la voiture du père.

Condamnation après avoir rendu à leur mère ses enfants
 
(jugements *ici*)

    J'avais été condamné pour avoir rendu à une mère ses enfants, qu'elle avait pourtant abandonnés, quatre ans plutôt, une mère indigne de ce nom et qui n'était jamais survenue à leurs bien-être, en plus j'avais étés condamné pour avoir adopté une fille qui n'était pas de moi, mais issus d'un viole par un marchand de tapis malvoyant "en plus" je l'appris bien plu tard, alors à mon tour je me sentais violé, par la justice, qui avait profité de ma faiblesse, pour me donner l'estocade.  
  
   Je trouvais que le juge n'y avait pas étés avec le dos de la cuillère, j'étais devenu un voyou et elle recevait des lauriers c'est ça la justice.
 
J'ai assisté à des jugements en tant que Juré, oui c'est ça les jurés, sont bidons c'est le juge qui leur donne son avis pour les jugements, il est trop juge et,  parti forcément les jurés suivent le juge, presque à chaque fois.

   Oui j'en avais voulus à ce ou ces juges de ne pas avoir  tenu compte, que moi je ne les avais, pas mis dehors et encore moins laissé sans rien, je m'étais battu pour leur bien-être, même si ce n'était pas parfait.

  Moi j'avais étés condamné à payer chaque mois 500 francs 76,22 euros, elle à cent francs 15,24 qu'elle  n'avait pratiquement jamais payé.

   Ce jugement m'avait achevé, mais il avait aussi eu raison de mon couple avec Évelyne.


Foire du trône en juillet 1975 j'avais tenu promesse je couperai ma moustache si avec Evelyne notre histoire prenait fin.
Oui, ce n'était pas encore complètement la fin, mais ça n'en était pas loin nous en avions parlé longuement et puis Evelyne était très portée sexe moi je n'assurais plus trop je n'étais vraiment pas à la hauteur alors elle allait ailleurs, je ne souhaite pas salir sa mémoire, car c'était vraiment une, chic fille j'avoue lui devoir beaucoup.
Evelyne était atteinte de Rhumatisme  Articulaire Aigu, elle m'avait appris sa maladie et aussi comment agir en cas de crise.

Le R A A est une affection auto-immune et on considère que les principales cibles, sont articulaires et cardiaques, résultent d'une analogie entre le streptocoque Hémolytique du groupe A et ces tissus.

 j'avais donc pour elle appris à faire les piqûres intramusculaire, alors dès qu'elle avait une crise qui se manifestait par des contractions musculaire, des blocages avec de très forte douleurs, également cardiaque, alors vite il lui fallait une piqûre extencilline, ça la fatiguait beaucoup elle allait s'allonger le temps que la piqûre réagisse, elle avait toujours sur elle de quoi faire une piqûre.

Une dernière avant de fermer cette partie de ma vie, un ami d'enfant la pilonnait sans cesse il la voulait, mais par deux fois elle en avait préféré un autre, quand nous nous sommes séparé elle avait dit qu'elle irait avec lui, de toute façon rien ne m'empêchera de voir ailleurs.

J'avais trouvé une petite location proche de mon travail, rue Legendre nous avons continué de nous voir encore quelques mois pour le sexe bien sur il est vrai que j'aimais beaucoup faire l'amour avec elle, je n'ai pas rencontré de femme avec la même fougue.


Il avait fallu que je fasse un choix l'aquarium et mon tableau ou la Renault 8 Majeur j'ai choisi la R 8  avec quelques regret.


Et puis est arrivée celle qui aujourd'hui partage ma vie depuis quarante ans.

MAIS NON PAS LA VOITURE

Evelyne avait accepté avec ses parents qui poussaient derrière, de se marier avec son ami d'enfance "un catholique limite intégriste" la pauvre, avec elle il n'aura pas la loi.