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Début du divorce
Après avoir abandonné Ghislaine et Didier devant la porte de mon travail en 1970 j'avais rencontré un avocat, quand il m'avait donnés ses honoraires je suis tombé de haut, mais je ne pouvais rester dans cette situation d'ambiguïté la petite Evelyne me plaisait bien alors je m'étais dit un jour si nous devions aller plus loin autant être libéré de cette furie "Denise".
Enfin un tribunal qui a accepté avec l'aide de cet avoué maître Malherbe de recevoir ma requête comme ils disent, Denise avait donc été condamnée.
Elle avait étés condamnée à un droit de visite et une pension de cinquante francs, par enfants elle en avait payé, qu'une seule car je l'avais obligé en retour au tribunal à ce que sa condamnation soit exécutée.
Elle exerçait, je m'en souviens bien, son droit de visite quand ça l'arrangeait, la famille d'accueil de Normandie qui gardait Ghislaine en avait assez, de ne pas savoir quand elle viendrait, chercher sa fille.
Après l’entrée dans de très grande difficulté et la fin de mon histoire avec Évelyne
En effet à cause de son fils Christophe, qui ne recevait aucune autorité il n'écoutait personne, alors je commençais de plus en plus à m'engueuler avec Évelyne au début, je lui disais tu ne devrais pas le laisser faire ce qu'il veut, ce gosse ne respecte rien, aucune autorité en plus les parents et grands-parents, d'Evelyne le chouchoutaient et le gâtaient vraiment trop, alors il leurs crachait dans la gueule, montait sur la table, poussait d'énormes colères, personne ne lui disait rien, puis moi j'avais été avertis de ne pas me mêler de l'éducation de ce petit monstre.
Évelyne n'avait jamais acceptée mes enfants et ça c'est la première raison de notre séparation.
Denise dans le même temps, avait enfin retrouvé un certain équilibre elle avait trouvée un travail après quatre années et un copain routier, elle pouvait enfin récupérer ses enfants.
Après sa demande auprès des services sociaux et des enquêteurs judiciaires ceux-ci avaient conclus que la mère ne pouvait pas être désavoué, Un nouveau jugement qui ne fut pas en ma faveur, complètement lessivés je lui avait donc proposé de reprendre ses enfants, pour qu'ils se retrouvent ensemble enfin.
Ghislaine ne voulait pas vraiment retourner chez sa mère, (je m'en souviens encore elle dit à sa mère de toute façon tu es méchante tu nous as abandonnés) à neuf ans elle avait souffert de cette séparation, j'en avais la conviction.
Des juges ça non j'avais rendu des enfants à une femme qui les avait abandonnée.
J'avais été condamné pour avoir rendu à une mère ses enfants, alors que quatre ans plutôt elle les avait abandonnés.
Une mère indigne de ce nom et qui n'était jamais survenue à leurs bien-être, sans compter que j'avais été condamné pour avoir adopté une fille qui n'était pas la mienne, mais issus d'un viol par un marchand de tapis malvoyant.
Ceci étaient les dires de Denise, un aveu quelle m'avait fait au début de notre rencontre voilà, alors à mon tour je me sentais violé par cette justice, qui avait profité de ma faiblesse, pour me donner l'estocade.
Bien sûr j'avais de la haine à cette époque..
Je trouvais que le juge n'y avait pas été avec le dos de la cuillère, j'étais devenu un voyou et elle recevait des lauriers c'est ça la justice en 1974...
J'ai assisté à des jugements en tant que juré, oui c'est ça les jurés, ils sont bidons c'est le juge qui leur donne son avis pour les jugements, il est trop juge et partie, forcément les jurés suivent le juge, presque à chaque fois.
Oui j'en avais voulus à ces juges, de ne pas avoir tenu compte, que moi je n'avais pas mis dehors les enfants et encore moins laissé sans rien, je m'étais battu pour leur bien-être, même si ce n'était pas parfait.
J'avais étés condamné à payer chaque mois 500 francs 76,22 euros, elle à cent francs 15,24 qu'elle n'avait payé qu'une seule fois.
Ce jugement m'avait achevé, mais il avait aussi eu raison de mon couple avec Évelyne.
Mon sang n'avait fait qu'un tour.
Elle ne s'était certainement pas attendue à ma réaction, comme par hasard le soir même je rencontre ma voisine, l'avocate comme nous l'appelions, après une longue discussion, j'acceptais un peu à contre cœur ses conseils et la proposition de faire un désaveu de paternité, je ne savais pas que cela pouvait être encore possible Ghislaine ayant à ce moment-là dix-sept ans.
Notre voisine l'avocate Martine Sten... souhaitait cinq témoignages, d'amis proches et de la famille, j'avais eue Alain, ma tante Raymonde qui savait que Ghislaine n'était pas ma fille, Joseph son mari avait été un peu retissant, mais suivi quand même ma tante et enfin Suzanne et Dédé qui n'étaient pas encore mariés, j'avais donc eu les cinq témoignages.
Ma tante Raymonde m'avait soutenu que passé 14 ans, c'était impossible. Heureusement, nous en avions parlé à notre voisine avocate, elle nous avait confirmé qu'il n'y avait aucun délai pour désavouer une paternité
Très dur pour Ghislaine
Après avoir été mise à la porte, "non plutôt à la rue" de chez sa mère, après que celle-ci appris que sa fille était enceinte, elle l'avait mise carrément dehors. Heureusement, les parents de son petit ami avaient acceptés de l'accueillir chez eux, mais encore à cause de Denise et cette demande (Je reçus d'un tribunal une révision de la pension alors qu'il était bien spécifié que cette pension ne devrait pas être révisée sur le coût de la vie). Bon elle avait repris le nom de sa mère avec une grande déception, mais sachant qu'une fois mariée elle porterait le nom de son mari, également ses enfants.
Ils décidèrent tous les deux, avec la bénédiction des parents du garçon de ce marié, en petit comité. Nous n'étions pas au courant, quand nous avions lancé cette procédure de désaveux de paternité.
Je l'avais revue aux obsèques de Didier, son demi-frère. Mon fils, c'est évident qu'elle m'en voulait énormément déjà au mariage de Didier avec la mère de ma petite fille Mélanie. De toute façon c'est à sa mère qu'elle devait en vouloir, enfin je pensais .
Pour conclure, merci ô toi au fond des ténèbres, pour cette lettre sur papier bleu avec un grand nombre de fautes d'orthographe et pas les moindres petits vermisseaux de gentillesse, c'est à ce moment que j'ai compris que tu n’étais mon père que comme géniteur.
J'avais rencontré une voyante extralucide, très connue pour des révélations avérées, elle m'avait dit que ma femme allait perdre un parent cher de mort violente, son oncle Lucien a été tué dans un accident de chasse.
Pour conclure elle m'a dit que mon géniteur n'était pas celui que l'on pourrait croire, elle voyait des choses qu'elle refusa de me dire, je voulus un autre jour la consulter, j'avais eu la tristesse d'apprendre son D C.
J'avais une nuit rêvé que ma mère c'était fait violé par un G I, US ou un anglais, mon rêve n'était pas trop précis, bon ce n'était qu'une période là encore de haine, mon père était bien mon père, mais moi je devais certainement être un con d'ado et très dur à gérer qui avec le temps devient encore plus con, mea culpa...












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