04-Enfant rejeté transbahuté
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Cette vie que est la mienne "4 "
Enfant rejeté, transbahuté
1947 Naissance de Raymond
Début d'une enfance transbahuté, tantôt à droite tantôt à gauche au gré
des nombreuses grossesses de notre mère.
1949
A 4 ans
J'ai peu de souvenir de cet âge, l'école la récréation, ma petite boîte ayant la forme d'un coffret, avec un couvercle arrondi, à l'intérieur ma mère mettait un petit casse-croûte pour le midi. Chaque enfant mangeait dans la cour ou le pré haut, (pas de cantine dans les années 50) l'école était rue des cinq diamants dans le quartier de la butte aux cailles à Paris.
Dans les années 50, Alain, René, moi et
Raymond étions placés chez la grand-mère à Brie sur marne. Nous étions gardés
par la sœur de notre mère Raymonde ou par notre oncle Jean, le frère de notre
mère, qui était très dur avec nous. Pour nous punir, il nous faisait mettre à
genoux sur un manche de pioche, les mains sur la tête, un temps qui nous
paraissait infini. Il était diabolique, c'est toujours lui qui tuait les poules
et les lapins pour les vendre ou les manger.
C'était en général, notre tante, Lulu, qui nous accompagnait et nous ramenait de l'école. Je me souviens que pour y aller, nous traversions de petits chemins, en pleine campagne, un parcours interminable de deux kilomètres souvent dans le froid matinal.
En raison du peu d'écart d'âge qu'avait avec nous, Lucienne, nous la considérions plus comme une sœur, une copine, pas notre tante.
Avec son frère Eugène, ils étaient les deux derniers enfants de notre grand-mère, notre grand-mère les avait eus avec son deuxième mari Dijon, troisième compagnon.
Le premier avait été, Mathieu, un postier. De ce mariage est né André.
Le deuxième, Jacob Luppu d'origine roumaine (Louis en français), c'était le frère de celui qui avait révolutionné les sanitaires Jacob-Delafon.
En 1889, Emile Jacob (1850-1919) et Mauris Delafon (1856-1933) ont établi l'entreprise Jacob-Delafon en tant que négociant parisien.
Le développement constant de la fabrication des appareils sanitaires les amène à faire l'acquisition d'une usine à Belvoye (Dole-Jura 39 ). Celle-ci se spécialise dans la production d'un nouveau produit, le « granit-porcelaine », qui rapidement vaut à la Société une notoriété mondiale.
- Avec Jacob, notre grand-père, notre grand-mère avait eu cinq enfants George: 1922, Suzanne 1923 (notre mère), Raymonde 1924, et deux autres morts peu de temps après leur naissance (dont un Lucien qui n'avait pas vécu très longtemps), notre grand-père avait quitté le domicile conjugal et avait été déchu de ses droits de paternité par le tribunal de Corbeil (94).
Notre grand-père avait refusé le mariage avec notre grand-mère. Après dix années de vie commune, il l'avait quittée avec ses cinq enfants à plusieurs, reprises puis définitivement.
Voilà ce qui est écrit dans le jugement du tribunal {le sieur Jacob Luppu a plusieurs fois quitté sa compagne et ses cinq enfants puis définitivement le 17septembre 1929}.
Le tribunal civil de Corbeil (94) avait rendu le jugement d'abandon de famille le 3.1 février .1931.
Après quelques années, notre grand-mère a rencontrée et s'est mariée avec notre nouveau grand-père "Dijon". Notre grand-mère et son nouveau compagnon, pour survivre, cultivaient un lopin de terre et vendaient leur petite récolte sur les marchés dans une petite charrette de quatre saisons, qu'ils tiraient à bout de bras.
Après le marché, notre grand-mère fabriquait des bouquets de fleurs artificielles qu'elle assemblait très méticuleusement., Petit travail à domicile pour arrondir ses fins de mois difficiles. Parallèlement, elle gardait des enfants de l’assistance publique et nous, notre grand-mère était très courageuse et il fallait bien nourrir cette grande famille.
Petite anecdote: un jour d'été très chaud et humide, nous avions joué toute l'après-midi dans le prè en pente juxtaposé à la maison de notre grand-mère., Ce même jour j'ai été poursuivi par un insecte énorme noir (une grosse guêpe ou un bourdon).
Le soir, le ciel c'est noirci, des grosses goutes de pluie commençaient à tomber, puis des éclairs énormes et de la grêle, tout le monde est rentré très vite. J'étais assis à côté de mon frère Raymond, quand soudain une grosse boule de feu est passée et nous a frôlés. Nous avions été vraiment très choqués. Nos tantes Lulu et Raymonde nous ont frictionné avec de l'eau de Cologne, nous étions devenues tout blancs très choqués, c'est vraiment le mot.
Images Wikipédia
En général elles sont attirées
à 4 ans
J'ai peu de souvenirs de cet âge, l'école, la récréation, ma petite boîte ayant la forme d'un coffret, avec un couvercle arrondi., A l'intérieur ma mère mettait un petit casse-croûte pour le midi. Chaque enfant mangeait dans la cour ou le pré haut,
(pas de cantine dans les années 50), l'école était rue des cinq diamants dans le Quartier de la butte aux cailles à Paris.
Dans les années 50, Alain, René, moi et Raymond étions placés chez la grand-mère à Brie sur marne. Nous étions gardés par la sœur de notre mère Raymonde ou par notre oncle Jean, le frère de notre mère, qui était très dur avec nous. Pour nous punir, il nous faisait mettre à genoux sur un manche de pioche, les mains sur la tête, un temps qui nous paraissait infini, il était diabolique, c'est toujours lui qui tuait les poules et les lapins pour les vendre ou les manger.
C'était en général notre tante, Lulu, qui nous accompagnait et nous ramenait de l'école. Je me souviens que pour y aller, nous traversions de petits chemins, en pleine campagne, un parcours interminable de deux kilomètres souvent dans le froid matinal.
En raison du peu d'écart d'âge qu'avait avec nous, Lucienne nous la considérions plus comme une sœur, une copine, pas notre tante.
Avec son frère Eugène, ils étaient les deux derniers enfants de notre grand-mère, notre grand-mère les avait eus avec son deuxième mari Dijon, troisième compagnon.
Le premier avait été, Mathieu, un postier. De ce mariage est né André.
Le deuxième, Jacob Luppu d'origine roumaine (Louis en français), c'était le frère de celui qui avait révolutionné les sanitaires Jacob-Delafon.
L'entreprise Jacob-Delafon est fondée en 1889 par Emile Jacob (1850-1919) et le négociant parisien Mauris Delafon (1856-1933)
- Historique 1889Jacob Delafon naît de l'association de messieurs Emile Jacob et Maurice Delafon qui prévoient en cette fin de siècle le développement de l'hygiène et de l'hydrothérapie. Ils fondent dès lors une usine à Pouilly-sur-Saône (21) et entreprennent la fabrication de sanitaires en grès émaillé.Le développement constant de la fabrication des appareils sanitaires les amène à faire l'acquisition d'une usine à Belvoye (Dole-Jura – 39 ). Celle-ci se spécialise dans la production d'un nouveau produit, le « granit porcelaine », qui rapidement vaut à la Société une notoriété mondiale.
Avec Jacob notre grand-père, notre grand-mère avait eue cinq enfants George 1922, Suzanne 1923 (notre mère) Raymonde 1924, et deux autres morts peu de temps après leurs naissances (dont un Lucien qui n'avait pas vécu très longtemps), notre grand-père avait quitté le domicile conjugal et avait été déchu de ses droits de paternité, par le tribunal de Corbeil(94).
Notre grand-père avait refusé le mariage avec notre par un courant d'air, voir même le compteur électrique Ouf plus de peur que de mal, depuis nous avons une grande peur de l'orage.
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1948 Arrive Jacques, qui termine la première série, voici la raison de notre ballottage,
Encore un frère et de six.








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RépondreSupprimerSujet : Re: La date de naissance de ma tante va voir ci-dessous
Date : 12/04/2025 09:22:51 Europe/Paris
Le sam. 12 avr. 2025 à 09:06, Grincheux Chat a
Écrit : Le ven. 11 avr. 2025 à 15:23 Steph a écrit :
Hum je ne comprends pas tes images j'ai déjà lu tout ça dans ta bio. On
Voit Juste l'année de naissance de ta tante.
Stéphanie
Sujet : Ré: La date de naissance de ma tante va voir ci-dessous
Date : 11/04/2025 10:22:31 Europe/Paris
Une petite bonne femme fluette, très maigre, l'ancienne petite
Concierge du seizième arrondissement de Paris, qui vivait dans une
Minuscule loge, était à bout de force, son fils et son petit fils
Jean-Claude, l'avaient placé en maison de retraite, quelques années
Plutôt, avait-elle appris pour son fils, notre père décédé le 18
Octobre 1971, certainement déjà très affaiblie par la maladie elle n'avait donc pas survécus à l’annonce de la mort de son fils, elle est partie à son fils
A son tour le 27 Octobre 1971, elle avait rejoint son fils et notre petite sœur Chantal, dans le caveau qu’avaient pris les parents, après le D C de notre sœur.
Le lendemain de la mort de mon père, j'avais reçu un coup de téléphone au boulot c'était mon frère Alain, enfin je crois, après plusieurs mois sans aucune nouvelle, puis toujours avec le souvenir de cette lettre bleue," la rancune était tenace" je m'étais dit tiens après tout pourquoi pas lui rendre un hommage et le remercier de sa gentillesse, qui avait beaucoup marqué les différentes étapes de ma triste vie près de lui { je Plaisante bien sûr}, allongé dans son cercueil les joues creuses blême, sur il avait souffert horriblement, un cancer du rectum avait eu raison de lui, il aurait pu être prolongé de quelques mois si parait-il, il avait accepté une dernière opération et la pose d'un anus artificiel et non la fierté
Bêtise ou même tout simplement, marre de la vie.
Quoi qu'il en soit il avait laissé la mère avec trois jeunes enfants
Dominique, 10 ans, Thierry, 8 ans et enfin Patrick 6 ans.*
Avec Jacob notre grand-père, notre grand-mère avait eue cinq enfants
Enfants George 1922, Suzanne 1923 (notre mère) Raymonde 1924, et deux autres morts peu de temps après leurs naissances (dont un
Lucien qui n'avait pas vécu très longtemps), notre grand-père avait quitté le domicile conjugal et avait été déchu de ses droits de paternité, parle tribunal de Corbeil(94).