17 ans
Le début des yéyés
Les expressions « les
yéyés » ou encore « la période yéyé », usités à posteriori,
couvrent généralement la totalité des
années 1960-début 1966 (quand ce n'est pas
toute la période sixties),
sans distinction entre les genres musicaux, les artistes de la
nouvelle génération, les créations
originales et les adaptations, alors que « le
yéyé » stricto sensu débute
à l'automne 1961 avec l'avènement du twist et prend fin
au printemps 1966.
Je voulais moi aussi écouter des tubes, faire de la musique, sortir avec des filles aller au cinéma, apprendre à danser, et bien non non travailler, travailler, encore travailler.
Par chance ce fut possible avec l'aide de cette famille plus ouvert que la mienne plus moderne pour l'époque, à la différence de nos parents que l'ont disaient qu'ils très vieille France.
Communion de Danielle, la mère et Dominique 9 ans à droite, Danielle 13 ans, Patrick 5 ans, au centre la tante Raymonde, Thierry 7 ans à Gauche, mai/juin 1968
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Un peu d'air libre
Enfin vint la rencontre à 15 ans environ avec ce couple et leurs trois filles Annie et Suzanne, la grande Annie et la petite Annie, la fille d'André "donc la grande Annie"il l'avait eu quelques années plutôt, avec une première compagne décédée, il a avait après le décès de celle-ci, chercher un couple pour tenir son petit commerce, place d'arme à Saint Maure des fossés, travaillant souvent le soir aux urgences de la transfusion sanguine de l'hôpital Saint Antoine, hôpital (où je suis né) à Paris douzième.
Un de ses collègue, cherchait un travail pour sa femme, alors André lui a proposé de la faire venir pour l'aider dans son petit commerce, elle acceptât car avec deux petites filles et le seul salaire de son mari ne suffisait plus, ce travail était providentiel.
Je vous passe des détails, mais c'est comme ça que André et Suzanne ce son connu, aimés et vécurent heureux ensemble avec leurs trois filles.
Et moi comment je suis arrivé chez eux {attention c'est un peu compliqué} et bien la sœur d'André était mariée avec le frère de la femme de mon oncle André Mathieu {rappelez vous "André" le premier fils de ma grand mère maternelle}et Geneviève donc sa femme, était ma marraine, je ne là remercierait jamais assez de m'avoir fait rencontrer se couple.
Suzanne et leurs filles m'avaient vraiment appris beaucoup de choses, nous avons passés de merveilleux moments, les filles m'avaient même appris quelques pas de danses malgré tout je travaillais dur à la boutique, ranger des casiers de conserves de légumes et dans la cave les casiers d'eaux et de vin, j'aidais André pour les livraisons.
André Waechter avait été chauffeur dans les années 25/30 en ce temps là quand un bus crevait c'est le chauffeur devait changer la roue du véhicule seul, un jour justement après une crevaison le cric n'avait pas supportée le poids du bus, il était tombé et lui avait écrasé la jambe, l'amputation après l'accident, il marchait avec une prothèse qui le faisait souffrir, voilà pourquoi j'étais le bienvenue, pour le coup de main à la boutique.
Ces personnes mon fait découvrir, l'affection, l'amour, la tendresse c'était nouveau pour pour moi tout ça.
Premier amour
Elle s'appelait TITA ou Tina, c'est Annie "Monfirmé" qui me l'avait présentée, j'étais au ange avec elle, je venais juste d'avoir 17 ans elle devait avoir 16 ans, nous nous cachions dans l'escalier qui montait aux appartements, de la boutique et restions de long moments à nous embrasser, elle était toute petite une jolie brune, italienne.
Elle ne parlait pas beaucoup le Français, pas grave je me sentais tellement bien contre elle, ses lèvres avait un bon goût de miel.
Et puis j'ai reçu plusieurs avertissement (comme quoi les familles Calabraises, Italienne ne plaisantaient pas avec leurs filles) qu'il fallait que j'arrête cette relation sinon ! ! !
Alors peu courageux, j'ai pas eu le cran de continuer cette belle histoire.
J'ai payé longtemps cette amour raté, car ma vie sentimentale en fut très perturbé.
Je n'ai jamais oublier ce premier amour TITA...
Apprentissage
Après un apprentissage dans une école professionnelle des métiers du cuir.
pour être soit cordonnier, ou finir à la chaîne dans une usine de fabrication de chaussures, non je ne voulais pas travailler à la chaîne encore moins en usine.
De toute façon je refusais de retourner au lycée, je voulais vraiment comme mes trois autres frères Jean-Claude, Alain et René, gagner de l'argent.
Déjà dans le petit atelier ou travaillait Alain, le chef d'atelier avait accepté de me prendre pour travailler, pendant mes temps libres d'école, mes débuts dans la reprographie.
L'atelier Beuthier était alvéolé en plusieurs spécialités, le façonnage de plans, le tirage Diazographie la photo copie, le service course, les bureaux, chaque atelier était séparé par une cloison de verre, alors je voyais les gélatineurs qui s'activaient autour d'une grande table j'étais fasciné par leur travail, j'ai dit à Robert le chef d'atelier c'est ça que je veux faire, mais et l'école m'avait-il dit, oui mais je n'aime pas, bon prend ces adresses et va te présenter en mon nom, avec tes parents, ils te prendrons surement comme apprenti.
J'ai donc commencé mon apprentissage dans un très petit atelier qui faisait que de la gélatine, le chef était très dur avec moi le patron beaucoup moins, je suis resté moins de six mois, après cette expérience, toujours grâce aux adresses de Robert, je suis rentrée chez Industria leader aujourd'hui de la reprographie .
Mon patron s'appelait Bodart, je suis resté chez lui jusqu'en 1967 en incluent mon service militaire de novembre 1964 à février 1966, je me souviens de mon chef d'équipe William Mallefilatre, le responsable du service diazographie c'était Fauvet.
Mes 15, 19 ans je pense que ces années là, m'ont marqués pour les années avenir, à commencée par ma vie sentimentale, dès l'âge de 15 ans j'ai eu des amours passager, c'était le temps des YéYés le temps des pédales Wah Wah, tout le monde voulaient chanter avoir son petit groupe, cherchais dans les radios crochet, à se faire un nom, sans talent et pas beaucoup de culot c'était impossible.
Les filles voulaient être les premières fanes d'un groupe qui gagnerait le cocotier alors les rencontres se succédèrent, des rencontres, d'un soir d'un jour.
Le temps des blousons noirs, des bagarres entre bandes rival, avec les chaînes de vélo.
Le temps des concerts ou les jeunes de mon âge cassait tout dans les salles, la folie des yéyés Gène Vincent Jerry Lee Lewis Chuck berry E T C, le petit Hallyday en concert au palais des sports le carnage je m'en souviens ça avait fini en hécatombe.