samedi 5 juin 1976

15-Patricia enfin

Pour commencer je vais vous la décrire, brièvement.

ses origines(maternelle)

                                  Sa grand-mère:(maternelle)Christiane


Grand-Mère maternelle de Patricia avec Steph 4 mois

Une mère qui venait d'un milieu peu fortuné, qui avait eu des parents sans origines, ce n'est facile à écrire, je veux dire par là que ses deux parents étaient de l'assistance publique.

Quand ma belle-mère avait raconté la vie passée, de sa mère j'avais fait le rapprochement avec un film sur les enfants de l'assistance publique un temps pas si lointain,


(Trés beau texte)



ça vous forge un caractère en béton et je peux vous dire qu'elle en avait.

Son grand-père:(maternelle) Lucien

Pour son père l'histoire de son enfance, était plus floue, il avait certainement vécu le même traitement que sa femme, avant que leur route se croise 

 Les sœurs et les frères

Il se marièrent et eurent presque six enfants, deux filles, et deux fois des jumeaux, un des jumeaux est mort peu après sa naissance.

   Ses origines (paternelle)


Sa grand-mère : (Paternel) Marie 

J'ai peu d'information les Bretons étant assez secret sur leur vie 
(je ne reviendrai pas sur cette partie)

Son grand-père : (Paternel) Guillaume

Je sais juste qu'il travaillait à la SNCF et qu'il avait fait rentrer beaucoup de sa famille (l'arrivée des Bretons à Paris), il était très bien vu de tous. 
De cette union, était né Jean-Marie mon beau-père et dix ans plus tard, Michel.

Son grand-père est DCD dans sa quarantième année.

La rencontre de ses Parents


Son père Jean-Marie, faisait son service militaire dans une petite caserne, proche de Chartres et dans se petit village MorançezGinette était devenue une très belle jeune fille à seize, dix-sept  ans  beaucoup de garçons déjà se retournaient sur elle, mais la maman veillait sur sa progéniture, elle était toujours là où les jeunes amoureux ne l'attendaient pas, si ce n'était pas la maman c'étaient les frères, à quoi bon ! ! !

Comme Patricia ne souhaite pas trop que je parle de sa famille je vous passe les détails.

Sa mère était tombée enceinte à 17 ans, ils se sont mariés et vint au monde Patricia le 9 mai 1954, ils se sont retrouvés à Bobigny ou la mère de    Jean-Marie vivait ils avaient acheté un petit pavillon, lui travaillait comme livreur, elle comme secrétaire de direction, il passa un examen et le réussi, il était devenu chauffeur de taxi, Patricia était gardée par sa grand-mère Marie, elle adorait sa grand-mère, mais entre Ginette et Marie il y avait des atomes crochus.


Et oui ce petit bijou c'est Patricia à 20 mois
Photo prise en janvier 1956

Le temps passa Ginette, arrêta de travailler pour mieux s'occuper de Patricia et de la gestion de la comptabilité de son mari Jean-Marie, très bonne gestionnaire Ginette bien qu'elle n'avait pas fait de grosse étude, après avoir eu son certificat d'étude, sa mère lui avait fait suivre les cours chez Pigier  elle avait eue son diplôme de secrétaire comptable.

Ils c'était acheté un pavillon plus grand, puis un autre en Bretagne qu'il avaient fait construire, puis plus tard un petit appartement F2.


  Patricia grandissait dans cette famille sans histoire, à l'école elle travaillait pas trop mal elle avait eue son certificat d'étude elle fut accepté dans une école professionnelle, pour apprendre le secrétariat et avait obtenue son brevet et une place comme employé dans une caisse, en 1973.

Première fois que je l'ai vu


Patricia 17 ans

Coup foudre à la station Villiers, j'aperçois cette jolie jeune fille, moi l'affreux Lucien, je vois cette petite perle, je me suis dit non ce n'ait pas pour toi, elle est belle, trop classe et puis j'avais cette histoire de divorce qui n'en finissait pas, Evelyne bon bah c'était presque la fin, vraiment ce mois de septembre 1974, bientôt vingt neuf ans, il fallait vraiment que je reprenne ma vie en main.

Encore des mensonges


Sincèrement je n'aurais jamais parié sur un avenir avec elle, alors  chaque fois qu'elle me parlait d'elle et de sa vie ses parents (un père taxi vivant en pavillon et aussi un autre en Bretagne ho la la ) moi j'avais été une fois en Bretagne au mariage d'un frère à Denise, Henri, j'avais trouvé que c'était beau, mais riche.

Alors, j'ai commencé à lui raconter que j'étais commerciale dans l'international que je partais souvent, je m'étais foutu dans un imbroglio compliqué.

Je jonglais avec mes mensonges, quand j'étais soit disant au U S A je prenais le métro plu-tard, pour ne pas la rencontrer, de toute façon elle prenait toujours le métro à la même heure, à quelques minutes près, bien sur.

En 1975 ma séparation fut définitive avec Evelyne, de toute façon, enfin son soupirant (l'ami d'enfance vous vous rappelez) avait fait sa déclaration et sa demande en mariage en même temps.       
                               
Moi je m'étais trouvé une petite chambre de bonne, au sixième étage d'un immeuble haussmannien, rue Legendre proche de mon travail, 17, rue de Tocqueville Paris 17 ème, dans le même temps le divorce contre Denise avait enfin été prononcé il fallait encore payer l'avocat pour avoir la grosse, enfin pour avoir l'acte et qu'il soit notifié en mairie.

Il avait bien fallu que je me confesse enfin un peu au début, un peu après, je lui dis donc la vérité toute la vérité, ça passe ou ça casse, après bientôt huit mois, de notre première rencontre, j'étais certain qu'elle était très accrochée enfin disons, très amoureuse, elle m'en avait voulu c'est certain de lui avoir menti, sur elle tomba de haut, un homme de neuf ans plus vieux qu'elle, encore en divorce et récemment séparé, qu'est-ce que c'est que ce mec-là.

Le plus dur fut le moment où elle du parler à ses parents, de notre rencontre, c'est certain que je n'étais pas un parti idéal, pour leur fille unique, elle ne leur avait pas tout dit sur mon passé, le premier jour pour les ménager.

Nous nous sommes vus de plus en plus et elle commença à me présenter à sa famille la plus compréhensible, entre autre à son cousin, sa femme Liliane, avait quinze ans de plus que lui et un enfant, elle aussi l'avait eue d'un premier mariage, ensemble il avait d'ailleurs eu un autre fils.

Nous nous retrouvions dans la petite chambre un peu à l'étroit, j'aurais bien trouvé un logement plus grand, mais chaque mois je payais la pension, le loyer un peu cher pour un quinze mètres carrés et l'avocat je lui devais encore quelques mois, il me tenait, j'avais la haine de ces gens là. 

Un Evénement va forcer notre destinée 

A jouer avec le feu, malgré certaine précaution, enfin bref Patricia était tombée enceinte deux où trois mois peut-être, nous devions être en avril 1976 ses parents n'avaient pas trop mal pris cette nouvelle, un savon et la solution, fût vite trouvé le mariage.

J'ai vite payé l'avocat, j'avais obtenu la grosse du divorce, les certificats de naissances, la visite médicale obligatoire à cette époque pour se marier, publication des bans.

La date avait étés fixé aux, cinq-Juin 1966, discussion qui devrait-on inviter de mon côté personne, décision des Parents de Patricia, pas de fête ont vous aidera pour vous meubler pour bien commencer votre vie de couple.

Les parents mon loger en attendant le mariage dans leur F-2, ne serais-que pour faire le premier aménagement pour nous et le futur bébé.
 
A quinze jours du mariagePatricia commença à avoir des rougeurs, de drôles de pustules ce n'était pas très beau avoir, vite nous avons consulté le médecin de famille conclusion elle faisait une sorte d'allergie, une intoxication.

Le jour du mariage après la fin des préparatifs, Ginette la mère de Patricia avait maquillé les boutons.

Patricia avait choisie une jolie saharienne j'aimais bien elle moins, moi un petit costume,   nous étions mignons tous les deux. 

 5 Juin 1966 

Beau couple 

Patricia je l'avais bien compris avait eu quelques larmes juste avant la cérémonie, j'avoue mon inquiétude du moment, ouf son oui, est arrivée après quelques secondes. 

Pas d'invités il n'y avait que nous quatre, les parents étaient nos témoins, après le passage devant le Maire de Bondy, notre domicile de jeune mariés, mon tout nouveau beau-père nous avait emmenés pour la photo souvenir chez le meilleur photographe du coin, après la séance de photo direction la ville de Meaux,  il avait réservé une table pour nous quatre. 

Pendant le repas tout simple discussion sur nos projets et ceux de l'enfant à venir, ensuite chacun chez soit enfin, après nos congés de mariage retour au travail et notre nouvelle vie s'organisait tout doucement.

Après quelques jours de mariage le drame, en pleine nuit ma petite femme avait étés prise de très forte douleurs au ventre, suivi d'un écoulement hémorragique important, le médecin de nuit l'avait fait hospitaliser en urgence, elle fut opérée très tôt, surtout très vite, diagnostiquée sans appelle, notre bébé était mort dans son ventre, elle aurait pu mourir d'une septicémie, voilà l'explication des rougeurs, pustules et autres boutons, son médecin traitant n'avait rien vu en 1976 c'est grave.

Je me souviens que des mauvaises personnes, faisaient courir le bruit qu'elle avait provoqué son avortement, ce qui n'était pas bien vu, heureusement que l'obstétrique, qui l'avait opéré avait bien spécifié l'origine de la mort du bébé et nous a rassuré que l'on pourraient avoir d'autre enfant, que ce n'était pas rare la perte d'un premier avant la naissance, chez de jeunes femmes.

Première vacances presque un voyage de noce


Août 1976 la canicule sévis partout une très forte chaleur avait envahie la France.   


Sauf là où nous avions pour nos premiers congés choisis d'aller à Métabief 1000 mètres d'altitude, dans le Doubs nous aurions vraiment dit que tous les nuages arrivaient et tombait sur cette petite station encore peu connue. 































Ici en Suisse sur le lac Léman ou de Genève la montagne était cachée par de nombreux nuages, nous avions vraiment étés arrosés, alors qu'à Paris les gens étouffaient de chaleur nous nous étions bien.

Deux premier mois de mariage ici loin des soucis qui nous attendaient.

C'était vraiment merveilleux ce que l'on vivait, en tout cas moi j'étais certain d'un vrais bonheur partagé, ma nouvelle épouse déjà à cette époque n'aimait pas exprimer ses sentiments, un lègue de son père "Breton d'origine" sans doute.


Voilà une fruitière proche de notre mignonne location.


 De la petite lucarne rectangulaire au-dessus de la porte, allongés sur le lit devant cette fenêtre, nous regardions avec un immense plaisir tomber la pluie, presque tous les jours, alors que partout en France sévissait une très forte canicule.

Ce qui ne nous empêchait pas de visiter les alentours de belles balades, une grosse cure de laitage, lait cru, fromage et bien d'autres spécialités de la région.

Un jour nous sommes allés faire un tour à Besançon visite de la ville et enfin direction Nancray, plus de vingt ans que je n'avais pas mis les pieds dans ce petit village, "vous vous rappelez" de ce village où  j'avais passé quatre mois chez monsieur et madame Beau, j'avais retrouvé leur ferme, mais malheureusement pas la même madame Beau, elle avait étés tuée dix ans plutôt par un cheval attelé, qui s'était emballé la charrette avait roulé sur la pauvre femme et l'avait écrasée.

J'avais parlé à Patricia de cette partie de ma vie et de cette famille, bien sur elle était venue avec moi et avait fait la connaissance de ma famille d'accueil, nous avons rencontré la fille qui habitait une maison plus loin elle était avec son mari Apiculteurs et nous avait offert un pot de miel, le fils travaillait à Besançon.

Monsieur Beau avait arrêté l'agriculture il était à la retraite.


Retour de vacance et enfin la vie en septembre 1976 avait reprit son rythme, avec cette bonne nouvelle, Patricia attendait un enfant, oui nous l'avions voulu elle est née l'année suivante, comme sa mère au joli mois de mai le onze.


Onze Mai 1977  Arrivée de Stéphanie

mardi 30 décembre 1975

14-Divorce et désaveux

Début du divorce 

Après avoir abandonné Ghislaine et Didier devant la porte de mon travail en 1970 j'avais rencontré un avocat, quand il m'avait donnés ses honoraires je suis tombé de haut, mais je ne pouvais rester  dans cette situation d'ambiguïté la petite Evelyne me plaisait bien alors je m'étais dit un jour si nous devions aller plus loin autant être libéré de cette furie "Denise".  


 Enfin un tribunal qui a accepté avec l'aide de cet avoué maître Malherbe de recevoir ma requête comme ils disent, Denise avait donc été condamnée. 


 Elle avait étés condamnée à un droit de visite et une pension de cinquante francs, par enfants elle en avait payé, qu'une seule car je l'avais obligé en retour au tribunal à ce que sa condamnation soit exécutée. 


Elle exerçait, je m'en souviens bien, son droit de visite quand ça l'arrangeait, la famille d'accueil de Normandie qui gardait Ghislaine en avait assez, de ne pas savoir quand elle viendrait, chercher sa fille.


Après l’entrée dans de très grande difficulté et

 la fin de mon histoire avec Évelyne

 En effet à cause de son fils  Christophe, qui ne recevait aucune autorité il n'écoutait personne, alors je commençais de plus en plus à m'engueuler avec Évelyne au début, je lui disais tu ne devrais pas le laisser faire ce qu'il veut, ce gosse ne respecte rien, aucune autorité en plus les parents et  grands parents, d'Evelyne le chouchoutaient et le gâtaient vraiment trop, alors il leurs crachait dans la gueule montait sur la table poussait d'énormes colères personne ne lui disait rien, puis moi j'avais été, avertis de ne pas me mêler de l'éducation de ce  petit monstre.

 Évelyne n'avait jamais acceptée mes enfants et ça c'est la première raison de notre séparation.

 Denise dans le même temps, avait enfin retrouvé un certain équilibre elle avait trouvée un travail après quatre années et un copain routier ,elle pouvait enfin récupérer ses enfants.
 
Après sa demande auprès des services sociaux et des enquêteurs judiciaires ceux-ci  avaient conclus que la mère ne pouvait pas être désavoué, Un nouveau jugement qui ne fut pas en ma faveur, complètement lessivés je lui avait donc proposé de reprendre ses enfants, pour qu'il se retrouve ensemble enfin.

Ghislaine  ne voulait pas vraiment retourner chez sa mère, (je m'en souviens encore elle dit à sa mère de toute façon tu es méchante tu nous as abandonnés) à neuf ans elle avait souffert  de cette séparation, j'en avais la conviction.

Des juges ça non j'avais rendu des enfants à une femme qui les avait abandonnée


J'avais été condamné pour avoir rendu à une mère ses enfants, alors que quatre ans plutôt elle les avait abandonnés. 

Une mère indigne de ce nom et qui n'était jamais survenue à leurs bien-être, sans compter que j'avais été condamné pour avoir adopté une fille qui n'était pas la mienne, mais issus d'un viole par un marchand de tapis malvoyant.

 Ceci était les dire de Denise un aveu quelle m'avait fait au début de notre rencontre voilà, alors à mon tour je me sentais violé par cette justice, qui avait profité de ma faiblesse, pour me donner l'estocade. 

Bien sur j'avais de la haine à cette époque..


Je trouvais que le juge n'y avait pas étés avec le dos de la cuillère, j'étais devenu un voyou et elle recevait des lauriers c'est ça la justice en 1974... 

J'ai assisté à des jugements en tant que juré, oui c'est ça les jurés, ils sont bidons c'est le juge qui leur donne son avis pour les jugements, il est trop juge et partie, forcément les jurés suivent le juge, presque à chaque fois.


Oui j'en avais voulus à se ou c'est juges, de ne pas avoir  tenu compte, que moi je n'avais, pas mis dehors les enfants et encore moins laissé sans rien, je m'étais battu pour leur bien-être, même si ce n'était pas parfait.


J'avais étés condamné à payer chaque mois 500 francs 76,22 euros, elle à cent francs 15,24 qu'elle  n'avait  payé qu'une seul fois.
Ce jugement m'avait achevé, mais il avait aussi eu raison de mon couple avec Évelyne.
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Dernier combat contre la diablesse

Chaque mois pendant huit ans j'ai envoyé en temps et en heure (contrairement à Denise), les Cinq-cents Francs, mais voilà qu'un jour boom, je reçois d'un tribunal une révision de la pension alors qu'il était bien spécifié que cette pension ne devrait pas être révisé sur le coût de la vie.

Mon sang n'avait fait qu'un tour

Elle ne s'était certainement pas attendu à ma réaction, comme par hasard le soir même je rencontre ma voisine, l'avocate comme nous l'appelions, après une longue discussion, j'acceptais un peu à contre cœur ses conseils et  la proposition de faire un désaveu de paternité, je ne savais pas que cela pouvait être encore possible Ghislaine ayant à ce moment-là, dix-sept ans.

Notre voisine l'avocate Martine Sten... souhaitait cinq témoignages, d'amis proches et de la famille,  j'avais eue Alain, ma tante Raymonde qui savait que Ghislaine n'était pas ma fille, Joseph son mari avait été un peu retissant, mais suivi quand même ma tante et enfin Suzanne et Dédé qui n'était pas encore mariés, j'avait donc  eu les cinq témoignages. 
 




 Pour conclure, merci ho toi au fond des ténèbres, pour cette lettre sur papier bleu avec un grand nombre de fautes d'orthographe  et pas les moindres petits vermisseaux de gentillesse, c'est à ce moment que j'ai compris que tu n’étais mon père que comme géniteur.

J'avais rencontré une voyante extralucide, très connue pour des révélations avérées, elle m'avait dit que ma femme allait perdre un parent cher de mort violente, son oncle  Lucien a été tué dans un accident de chasse.

Pour conclure elle m'a dit que mon géniteur n'était  pas celui que l'on pourrait croire, elle voyait des choses qu'elle refusa  de me dire, je voulus  un autre jour la consulter, j'avais eu la tristesse d'apprendre son D C.

j'avais une nuit rêvé que ma mère c'était fait violé par un G I us où un anglais, mon rêve était pas trop précis, bon ce n'était qu'une période là encore de haine, mon père était bien mon père, mais moi je devais certainement être un con d'ado est très dur à géré qui avec le temps  devient encore plus con, mea culpa...