Né le 20 septembre 1945 au sortir de la guerre, après une enfance un peu triste j'ai gravi les étapes avec pour tout bagage la volonté de franchir chaque obstacle
Il à sauvé quatre personnes, il était retourné dans le feu pour sauver ses deux chats, il est pas ressorti vivant des flammes.
Rien n'a bougé depuis cette nuit terrible du 3 au 4 septembre 2014. Un an après, le
bâtiment de la pension de famille alors gérée par la Croix-Rouge, rue Jacquard, est
toujours en l'état.
Reste les stigmates, les traces de fumée, la rubalise. Reste la mémoire, le souvenir des
trois victimes de cet incendie d'origine criminelle : Gilbert Ferrier, Frédéric Amiot
et Dominique Monnéry.
Dès le lendemain du drame, le dossier avait été confié au pôle d'instruction de Toulouse.
Dans la foulée, Michel Valet, alors procureur de la République à Toulouse, avait
ouvert une information judiciaire criminelle pour dégradations volontaires et
destruction par incendie, ayant entraîné la mort de plusieurs personnes.
L'enquête se poursuit
Il avait promis «une enquête active», dans un dossier qualifié de «prioritaire» en raison de la gravité des faits. Depuis, rien ne filtre de l'enquête.
«Le juge d'instruction n'a pas remis le dossier à notre avocat, confie Danielle Ferrier, l'épouse d'une des victimes. Même si c'est long, c'est un bon point. Ça veut dire que l'enquête est toujours en cours».
En février, une marche blanche avait été organisée dans les rues de Lavelanet, en hommage aux victimes.
Pour ce triste anniversaire, rien n'a été officiellement arrêté.
«On ne veut pas rajouter du souci aux familles, témoigne Marc Sanchez, le maire de Lavelanet. Si quelque chose était organisé par les proches, bien sûr que nous nous y associerons. Mais nous, nous ne ferons rien tant que l'enquête ne sera pas close.»
Danielle Ferrier :
«comment survivre après cet acte criminel ?»
Un an après, Danielle Ferrier, l'épouse d'une des victimes, a adressé un courriel à notre rédaction.
«4 septembre 2014. Une date comme les autres, une date définitive, terrible pour les trois victimes et leurs familles. Gilbert Ferrier est une de ces victimes. Cet incendie a laissé derrière lui une famille déchirée par l'horreur, la colère, la douleur et le vide immense que vient de créer cet incendie. Comment survivre après cet acte criminel qui a emporté cet homme adoré par ses quatre filles, ses six petits-enfants, sa famille, ses amis-es ? Enzo, Loëvan et Margot assez petits pour y croire disent qu'il est avec le Père Noël dans les nuages et admirent, depuis cette nuit tragique, une étoile plus brillante que les autres. Maëlan, un peu trop petit et un peu trop grand pour se laisser berner par des paroles légères dites pour amoindrir sa peine. Mathias et Chloé assez grands pour constater toute l'ampleur du désastre, comment vont-ils vivre avec ça ? Sans ce papi adorable qui ne savait que les faire rire. Céline, Sophie, Julie et Caroline ne peuvent, ne veulent pas y croire et attendent encore de le voir apparaître même une minute, une seconde pour lui dire une dernière fois leur amour de leur papa, malheureusement il n'en sera rien, car une main criminelle a allumé un feu dévastateur. Ses frères Francis et Yvan qui ne peuvent accepter ce départ trop tôt, trop rapide. Je suis la femme de Gilbert, la maman de ces filles, la mamie de ces petits, et je n'ai que peu de mots pour les consoler, pour leur dire que la force est la meilleure des solutions. Je ne peux leur dire que je viens de perdre 30 ans de ma vie, qu'un gouffre immense s'est ouvert derrière moi, que la vie lui avait donné des ailes, des projets, des envies et que la mort vient de tout casser. Alors je les porte, encore et toujours, comme une maman sait si bien le faire, avec l'amour d'une maman et d'un papa car mon cœur est assez grand pour ça. Aujourd'hui, les gens ont déjà oublié. Pour la plupart, la vie continue. Oui elle continue, mais cet incendie ne doit pas être oublié, les mémoires ne doivent pas occulter cet événement, la justice ne peut pas oublier qu'une personne a commis l'irréparable un soir de septembre 2014. Qu'une main a mis le feu sous un bâtiment en bois où vivaient dix-neuf personnes. Comment ne pas avoir eu, à un tout petit moment, l'idée que cet acte allait horriblement se terminer. Un hommage lui sera rendu par sa famille le 5 septembre.»
Dominique, mon petit frère
Dominique ce trouve à gauche à la quatrième place
Le 4 septembre 2014, un incendie d’origine criminelle a ravagé une pension de famille à Lavelanet, gérée à l’époque par la Croix-Rouge. Le feu serait parti d’une voiture stationnée sous le bâtiment en bois, monté sur pilotis. Les flammes ont rapidement embrasé toute la structure. Trois personnes ont perdu la vie cette nuit-là, dont mon petit frère : Dominique Monnéry.
Depuis, l’enquête confiée au pôle d’instruction de Toulouse est toujours en cours. Un an après, le bâtiment n’a pas été reconstruit. Il reste les marques de la tragédie : la suie sur les murs, les rubans de sécurité, le silence. Une information judiciaire a été ouverte pour destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort.
Dominique, tu es parti dans des circonstances atroces. Ton nom s’ajoute à ceux de Gilbert Ferrier et Frédéric Amiot. Trois vies envolées. Trois familles brisées. Ta disparition m’a fendu le cœur. Aucun mot ne pourra jamais réparer l’horreur de cette nuit-là. Mais dans ces lignes, je veux que ton nom reste vivant, que personne n’oublie ce que tu étais : un frère, un homme, un être humain digne d’amour et de respect.
Dominique n'a pas beaucoup connu notre père comme Patrick d'ailleurs. Dominique était en perpétuel mal de vivre j'ai comme Patrick voulu l'aider mal m'avais pris, mariage raté vie perturbé alcoolisme et cette fin horrible que dire sinon quel gâchis la cause un père qui avait une queue à la place de la tête faire un pauvre gamin a plus de 60 ans quel connerie. Patrick lui aussi à dû être très perturbé par se manque de père, bien qu'il sent soit quelques peu inspiré ainsi que Raymond pour avoir fait autant de môme qui doivent se battre plus que les autres pour survivre sans une bonne instruction ...
Dominique n'a pas beaucoup connu notre père comme Patrick d'ailleurs.
RépondreSupprimerDominique était en perpétuel mal de vivre j'ai comme Patrick voulu l'aider mal m'avais pris, mariage raté vie perturbé alcoolisme et cette fin horrible que dire sinon quel gâchis la cause un père qui avait une queue à la place de la tête faire un pauvre gamin a plus de 60 ans quel connerie.
Patrick lui aussi à dû être très perturbé par se manque de père, bien qu'il sent soit quelques peu inspiré ainsi que Raymond pour avoir fait autant de môme qui doivent se battre plus que les autres pour survivre sans une bonne instruction ...