dimanche 20 septembre 1970

04-Enfant rejeté transbahuté

Enfant rejeté, transbahuté

1947 Naissance de Raymond

Début d'une enfance transbahuté, tantôt à droite tantôt à gauche au gré 

des nombreuses grossesses de notre mère.

à 4 ans 

J'ai peu de souvenir de cet âge, l'école la récréation, ma petite boîte ayant la forme d'un coffret, avec un couvercle arrondi, à l'intérieur ma mère mettait un petit casse-croûte pour le midi.
Chaque enfant mangeait dans la cour ou le pré-haut,

(pas de cantine dans les années 50) l'école était rue des cinq diamants dans le quartier de la butte aux cailles à Paris.

Dans les années  50, Alain, René, moi et Raymond étions placés, chez la grand-mère à Brie sur marne, nous étions gardés par la sœur de notre mère Raymonde ou par notre oncle Jean le frère de notre mère, qui était très dur avec nous, pour nous punir il nous faisait mettre à genoux sur un manche de pioche les mains sur la tête, un temps qui nous paressait infini, il était diabolique, c'est toujours lui qui tuait les poules et les lapins pour les vendre ou les manger.

C'était en général Notre tante, Lulu qui nous accompagnait et nous ramenait de l'école, je me souviens que pour y aller nous traversions de petits chemins, en pleine campagne, un parcours  interminable de deux kilomètres souvent dans le froid matinal.
   
En raison du peu d'écart d'âge qu'avait avec nous, Lucienne nous la considérions plus comme une sœur, une copine, pas notre tante.

Avec son frère Eugène ils étaient les deux derniers enfants de notre grand-mère, notre grand-mère les avait eues avec son deuxième mari Dijon  troisième compagnon.

Le premier avait été, Mathieu un postier, de ce mariage est né André.
Le deuxième, Jacob Luppu d'origine roumaine (Louis en français) c'était le frère de celui qui avait révolutionné les sanitaires Jacob-Delafon.

L'entreprise Jacob-Delafon est fondée en 1889 par Emile Jacob (1850-1919) et le négociant parisien Mauris Delafon (1856-1933)


Historique 1889
  • Cléo
    Jacob Delafon naît de l'association de messieurs Emile Jacob et Maurice Delafon qui prévoient en cette fin de siècle le développement de l'hygiène et de l'hydrothérapie. Ils fondent dès lors une usine à Pouilly-sur-Saône (21) et entreprennent la fabrication de sanitaires en grès émaillé.
    Le développement constant de la fabrication des appareils sanitaires les amène à faire l'acquisition d'une usine à Belvoye (Dole-Jura – 39 ). Celle-ci se spécialise dans la production d'un nouveau produit, le « granit-porcelaine », qui rapidement vaut à la Société une notoriété mondiale.

Avec Jacob notre grand-père, notre grand-mère avait eue cinq enfants George 1922, Suzanne 1923 (notre mère) Raymonde 1924, et deux autres morts peu de temps après leurs naissances (dont un Lucien qui n'avait pas vécu très longtemps), notre grand-père avait quitté le domicile conjugal et avait été déchu de ses droits de paternité, par le tribunal de Corbeil(94).

Notre grand-père avait refusé le mariage avec notre grand-mère, après dix années de vie commune il l'avait quitté, avec ses cinq enfants à plusieurs reprises puis définitivement.

Voilà ce qui est écrit dans le jugement du tribunal {le sieur Jacob Luppu à plusieurs fois quitté sa compagne et ses cinq enfants puis définitivement le 17.9.1929}.
Le tribunal civil de Corbeil (94) a rendu le jugement d'abandon de famille le 3.12.1931.
Après quelque années notre grand mère a rencontrée et c'est mariée avec notre nouveau grand-père Dijon.
Notre grand-mère, et son nouveau compagnon pour survivre cultivaient un lopin de terre et vendait leur petite récolte sur les marchés dans une petite charrette de quatre saisons, qu'ils tiraient à bout de bras.

Après le marché notre grand-mère fabriquait des bouquets de fleur artificielle qu'elle assemblait très méticuleusement, petit travail à domicile pour arrondir, ses fins du mois difficiles, parallèlement elle gardait des enfants de l’assistance public et nous, notre grand-mère était très courageuse et fallait bien nourrir cette grande famille.

Petite anecdote un jour d'été très chaud et humide nous avions joués toute l'après-midi dans le près en pente juxtaposé à la maison, de notre grand-mère, ce même jour j'ai été poursuivi par un insecte énorme noir (une grosse guêpe ou un bourdon).

Le soir le ciel c'est noirci des grosses goûtes de pluie commençait à tomber, puis des éclaires énormes et de la grêle, tout le monde est rentré très vite, j'étais assis à côté de mon frère Raymond, quand soudain Une gosse boule de feu est passée et nous a frôlé, nous avions étés vraiment très choqués, nos tantes Lulu et Raymonde, nous ont frictionné avec de l'eau de Cologne, nous étions devenues tout blanc très choqués c'est vraiment le mot.
 Ce phénomène est rare déjà remarqué au début du siècle dernier  
Images Wikipédia

En général elles sont attirées
à 4 ans 

J'ai peu de souvenir de cet âge, l'école la récréation, ma petite boîte ayant la forme d'un coffret, avec un couvercle arrondi, à l'intérieur ma mère mettait un petit casse-croûte pour le midi.
Chaque enfant mangeait dans la cour ou le pré haut,

(pas de cantine dans les années 50) l'école était rue des cinq diamants dans le quartier de la butte aux cailles à Paris.

Dans les années  50, Alain, René, moi et Raymond étions placés, chez la grand-mère à Brie sur marne, nous étions gardés par la sœur de notre mère Raymonde ou par notre oncle Jean le frère de notre mère, qui était très dur avec nous, pour nous punir il nous faisait mettre à genoux sur un manche de pioche les mains sur la tête, un temps qui nous paressait infini, il était diabolique, c'est toujours lui qui tuait les poules et les lapins pour les vendre ou les manger.

C'était en général Notre tante, Lulu qui nous accompagnait et nous ramenait de l'école, je me souviens que pour y aller nous traversions de petits chemins, en pleine campagne, un parcours  interminable de deux kilomètres souvent dans le froid matinal.
   
En raison du peu d'écart d'âge qu'avait avec nous, Lucienne nous la considérions plus comme une sœur, une copine, pas notre tante.

Avec son frère Eugène ils étaient les deux derniers enfants de notre grand-mère, notre grand-mère les avait eues avec son deuxième mari Dijon  troisième compagnon.

Le premier avait été, Mathieu un postier, de ce mariage est né André.
Le deuxième, Jacob Luppu d'origine roumaine (Louis en français) c'était le frère de celui qui avait révolutionné les sanitaires Jacob-Delafon.

L'entreprise Jacob-Delafon est fondée en 1889 par Emile Jacob (1850-1919) et le négociant parisien Mauris Delafon (1856-1933)


Historique 1889
  • Cléo
    Jacob Delafon naît de l'association de messieurs Emile Jacob et Maurice Delafon qui prévoient en cette fin de siècle le développement de l'hygiène et de l'hydrothérapie. Ils fondent dès lors une usine à Pouilly-sur-Saône (21) et entreprennent la fabrication de sanitaires en grès émaillé.
    Le développement constant de la fabrication des appareils sanitaires les amène à faire l'acquisition d'une usine à Belvoye (Dole-Jura – 39 ). Celle-ci se spécialise dans la production d'un nouveau produit, le « granit-porcelaine », qui rapidement vaut à la Société une notoriété mondiale.

Avec Jacob notre grand-père, notre grand-mère avait eue cinq enfants George 1922, Suzanne 1923 (notre mère) Raymonde 1924, et deux autres morts peu de temps après leurs naissances (dont un Lucien qui n'avait pas vécu très longtemps), notre grand-père avait quitté le domicile conjugal et avait été déchu de ses droits de paternité, par le tribunal de Corbeil(94).

Notre grand-père avait refusé le mariage avec notre  par un courant d'air, voir même le compteur électrique 
Ouf plus de peur que de mal, depuis nous avons une grande peur de l'orage.
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1948 Arrive Jacques, qui termine la première série, voici la raison de notre ballottage,
Encore un frère et de six. 

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